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Variétés de sels et usages

Par Le 09/10/2022

Le sel ne se contente pas d’être blanc et iodé. Vous trouverez dans les épiceries fines et magasins de produits naturels toutes sortes de sels destinés à des usages précis et aux bienfaits différents. Plongez-vous dans ce petit guide pour en savoir plus.

Le sel de table iodé classique

Ce sel classique n’a d’autre propriété que d’aromatiser les plats et l’eau de cuisson des aliments. Il ne possède aucune particularité ni bienfait. Il est d’ailleurs déconseillé aux personnes qui souffrent d’hypertension. Le raffinage de ce type de sel lui enlève toutes ses propriétés de santé.

Le sel de Guérande

Plus riche en magnésium que le sel de table classique, le sel fin de Guérande peut s’employer pour aromatiser toutes sortes de plats.

Le gros-sel

Ce sel aux cristaux grossiers a évidemment un énorme pouvoir salant. Vous ne pouvez pas l’utiliser pour aromatiser une sauce. Il est parfait pour l’eau de cuisson des pâtes (1 pincée suffit), pour parfumer un pot-au-feu, faire un court-bouillon ou réaliser une cuisson dans une croûte de sel. Le gros sel est, lui aussi, assez riche en magnésium et en oligo-éléments, s’il est de bonne qualité

La fleur de sel

Plus fine et parfumée, la fleur de sel est le résultat d’une récolte minutieuse avec une écumoire à la surface des marais salins. Elle est la préférée des chefs étoilés, car elle se contente de parfumer un plat après cuisson. Ne la mettez pas à cuire ni dans un moulin à sel, ce serait un sacrilège !

Le sel marin gris non raffiné

Si vous voulez tirer le meilleur parti des bienfaits du sel, procurez-vous dans un magasin de produits naturels du sel marin gris, dont les nutriments ont été préservés. Il est non seulement meilleur pour la santé, mais l’organisme l’assimile mieux.

Le sel rose de l’Himalaya

C’est la Rolls-Royce des sels et le seul qui ne provient pas de la mer, mais des pays qui bordent le massif de l’Himalaya. Il ne contient donc pas d’iode, mais près d’une centaine de nutriments essentiels. Il se présente sous forme de cristaux roses épais à mettre dans un moulin à sel. Vous devriez l’associer à un autre sel pour faire le plein d’iode. Sa faible teneur en sodium en fait l’allié parfait pour les personnes hypertendues.

Le sel Gomasio

Le Gomasio, d’origine japonaise, est en réalité un mélange de graines de sésame torréfiées et partiellement moulues, mélangées à 5% de sel de mer. Ce sel est donc recommandé aux personnes qui doivent réduire leur consommation de sodium. Il est aussi très riche en calcium, mais ne peut pas se cuire. Il sert à aromatiser les plats froids et chauds après la cuisson.

Les sels aromatiques

Il s’agit de sel de mer fin classique mélangé à des herbes différentes. La palette des combinaisons possible est vaste et le choix dépendra de vos préférences personnelles. C’est une bonne façon de consommer moins de sel, car les épices (curcuma, piments ou gingembre) ou les herbes (algues, herbes de Provence ou légumes séchés) aromatisent tous vos plats, sans que vous deviez en mettre de trop.

Le sel noir de Hawaï

Ce sel est évidemment récolté sur les pentes volcaniques de l’île de Hawaï, mais aussi dans toutes les régions volcaniques de l’hémisphère sud. Le sel noir est très aromatique, il doit donc être dosé soigneusement. Sinon, le charbon actif, dont il est enrobé fait merveille pour nettoyer les intestins et purifier tout l’organisme.

Le sel bleu

De petits cristaux bleus se mélangent à ce sel originaire des mines de sel d’Iran et du Pakistan. Ce type de sel aromatise plus volontiers des plats à base de poisson ou des salades, à cause de sa note citronnée.

 

Source: https://defisante.defimedia.info/nutrition/10-varietes-de-sels-usage/

Le sel

Par Le 24/09/2022

Le sel est connu depuis la Préhistoire (voir une des plus anciennes villes préhistoriques d'Europe Solnitsata) pour ses caractéristiques d'assaisonnement et de conservation des aliments. Il était extrait de mines généralement très enfouies dans le sol (mines de roches évaporitiques telle que la halite), ou plus facilement de sources salées ou de la mer (saliculture)1. Les tessons de briquetages, céramiques utilitaires dans l'extraction de sel (marmites où l'on faisait bouillir la saumure sur des fours à feux de bois et bâtonnets d'argile cuite dont l'assemblage permettait une partie de l'évaporation de cette saumure) sont fréquemment retrouvés jusqu'à l'âge du fer, période qui voit l'apparition d'outillages plus robustes et de plus grande capacité dans lesquels on faisait légèrement chauffer la saumure filtrée et concentrée (l'ethnoarchéologie montre que des croûtes de terre salées et séchées sont lessivées dans un entonnoir filtrant ou un panier par de l'eau de mer puis par de la saumure, de telle sorte que le jus salé arrive à saturation) pour préserver le combustible, l'obtention de grandes quantités de sel par ébullition de saumure consommant trop de bois2.

Alographia sive Diascepseon de save (1605).

Il fut également probablement précocement utilisé dans les rites religieux. On connait de tels usages chez les Hébreux (Lv 2,13), les Grecs et les Romains de l'Antiquité. Cet élément naturel a revêtu une grande importance stratégique et économique et a fait l'objet d'un commerce important, parfois sur de grandes distances.

On estime que le sel était déjà utilisé et donc extrait, 6 000 ans avant notre ère, au lac salé de Yuncheng, dans le Shanxi3.

Les routes du sel furent les grandes voies de communications et d'échanges depuis l'Antiquité pour l'acheminement du sel, transporté depuis les régions productrices vers les régions qui en étaient dépourvues.

Le contrôle de l'approvisionnement en sel fut l'une des clefs de l'expansion militaire de l'Empire romain qui s'en est attribué le monopole. Les armées de conquête de César emportaient avec elles des salaisons qui assuraient une partie de leur approvisionnement. Sans ces salaisons, les armées n'auraient pu avoir recours qu'au pillage des territoires conquis. Cette stratégie limita les résistances et assura une implantation durable de la civilisation romaine.

Le rôle du sel comme clef de l'approvisionnement militaire perdura jusqu'à l'invention, à la fin du xviiie siècle, de nouvelles techniques de conservation des aliments. Il joua donc un rôle crucial dans les grandes conquêtes maritimes, autorisant le transport de vivres pour des voyages d'exploration aux escales aléatoires.

Il a aussi été un moyen d'échange une monnaie ou un impôt, dont en Chine et en Europe comme en témoigne l'étymologie basée sur « sel » du mot « salaire » (en latin salarium, somme donnée aux soldats pour l'achat du sel). Le sel sous le nom de « salignon » fut une monnaie d'échange au Tibet et en Éthiopie. Le sel était en France stocké dans des greniers à sel puis des « Dépôts des sels » définis par l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers comme « chambres où le sel est mis en dépôt, dans les pays où il est marchand. La chambre des dépôts est aussi une jurisdiction établie pour connoître des contestations qui peuvent s'élever par rapport à la vente & distribution du sel. Le premier juge de cette chambre s'appelle le président des dépôts ».

Fauteuil à sel Tad Coz (utilisé dans le Finistère, le coffre du fauteuil servait à stocker le sel).

Boîte à sel pour la conservation en milieu rural, xixe siècle, collection musées départementaux de la Haute-Saône.

En France, le sel a été exploité dans des marais salants sur les littoraux méditerranéen et atlantique, peut-être dès la Préhistoire, et à l'aide de fours à sel dans les sauneries gauloises puis gallo-romaines des rivages de la Gaule du nord (ce pourrait être une des origines du nom des saliens) d'où il était acheminé sous forme de pains de sel jusqu'à Rome par les voies romaines, ainsi qu'un jambon ménapien salé ou fumé, fort réputé chez les Romains. En raison de ses vertus de conservation de la viande, du poisson, du beurre et du fromage, le sel devient un ingrédient indispensable aux familles. La religion catholique imposant des jours maigres (sans viande), le poisson séché et conservé dans le sel est très demandé. La salière est commune autant aux familles pauvres que riches. Chez ces derniers, la salière est ornée et constitue un objet de luxe. L'exemple le plus éclatant est sans doute la salière de l'orfèvre italien Benvenuto Cellini que lui commanda le roi François Ier. Au xvie siècle, l'importance du sel est telle que les dépenses d'une famille de paysans pour ce produit avoisine les 10 % de ses revenus4.

Le sel a été taxé pendant plusieurs siècles via un impôt spécifique appelé gabelle apparue sous Louis IX. Cette taxe devenue permanente, variable suivant les provinces et croissante au point de rendre le prix du sel élevé, est devenue si impopulaire qu'elle a entraîné des exodes ruraux massifs, déclenché des guerres et a participé au déclenchement de la Révolution française5. Une route du sel avec l'Italie est encore dans la géographie de la Provence. Les contrebandiers en sel étaient appelés « faux sau(l)niers » et les agents chargés de les traquer, les « gabelous ». Les litiges liés au sel et aux « greniers à sel » pouvaient relever des « cas royaux » : causes juridiques relevant de la seule souveraineté royale et donc « réservées à la connaissance des seuls juges royaux, privativement à tous autres juges » (seigneuriaux ou ecclésiastiques, et parfois prévosts qui n'étaient des « juges royaux inférieurs »).

En 1930, la Marche du sel initiée par Gandhi, pour protester contre le monopole britannique sur le sel, est une étape importante de la marche vers l'indépendance de l'Inde.

Parfois, la toponymie rappelle la présence de sel dans le sol comme dans Lons-le-Saunier ou Salins-les-Bains.

La vanille

Par Le 17/07/2022

 

La vanille est une épice constituée par le fruit de certaines orchidées lianescentes tropicales d'origine mésoaméricaine du genre Vanilla, principalement de l'espèce Vanilla planifolia.

Vanilla pompona peut également être cultivé pour la production de la vanille, son fruit court lui valant aussi l'appellation de vanillon. Quant à Vanilla tahitensis, la vanille de Tahiti, les qualités agronomiques et aromatiques particulières de ce cultivar de Vanilla planifolia l'ont fait longtemps considérer comme une variété distincte.

Les plantes mises en culture pour la production de la vanille se nomment « vanille » ou, parfois, « vanillier ». Ce sont les seules orchidées mises en culture pour l'alimentation humaine. Botaniquement, les fruits obtenus se nomment « capsules ».

Pour obtenir une épice richement aromatique, la culture et la transformation de la vanille nécessitent de la part des agriculteurs des soins longs et attentifs. Cela en fait, rapporté au poids, l'un des produits agricoles alimentaires à la valeur la plus élevée au monde. Il se présente sous la forme de bâtonnets noirs et luisants, communément appelés « gousses de vanille ».

 

Vanilla planifolia, principale variété mise en culture pour la production de vanille.

Étymologiquement, le nom « vanille » dérive de l'espagnol vainilla, diminutif de vaina (« gousse » en français)1, lui-même issu du latin vagina dont sont issus en français « gaine » et « vagin » et qui signifie « gaine », « gousse », « fourreau », « étui »2.

La vanille était connue sous différents noms selon la culture autochtone préhispanique qui l'utilisait1,3 : les Totonaques l'appelaient xahnat4,5 ou xanat6, les Aztèques tlilxochitl7,8 et les Mayas cizbiques (che’sib’ik)9,10.

Le terme aztèque tlilxochitl, encore utilisé aujourd'hui en nahuatl7, est une combinaison des mots tlīlli (« suie », « encre noire »)11,12 et xōchitl (« fleur »)11,13 et signifie littéralement « fleur noire »14.

Le terme maya cizbiques est la translittération espagnole du mot yucatèque10 che’sib’ik utilisé pour désigner la vanille15,16, composé de che' qui signifie « arbre »17 et de sib'ik qui signifie « suie »18, « noir »19.

Dans la plupart des langues européennes, on désigne la vanille par des noms phonétiquement très semblables : vanilla en anglaiswanilia en polonaisvanilje en suédois.

 

Souple et peu ramifiée, la liane de la vanille ou du vanillier, se développe par croissance du bourgeon terminal et forme de longues pousses qui peuvent s'élancer à l'assaut de leur support sur plus de dix mètres. Si la tige est cassée, les morceaux se bouturent facilement, ce qui permet la multiplication de la plante, spontanément comme en culture.

Fleur de vanille.

Les feuilles sont disposées de manière alternée de chaque côté de la tige. Elles sont planes, entières, ovales avec le bout pointu, environ trois fois plus longues que larges et peuvent mesurer jusqu'à une quinzaine de centimètres. La tige et les feuilles sont vertes, charnues, gorgées d'un suc transparent et irritant provoquant sur la peau des brûlures et des démangeaisons persistantes. Au nœud d'insertion des feuilles apparaissent souvent des racines aériennes qui permettent à la vanille de s'accrocher à son support ou le cas échéant à une bouture de s'enraciner.

Les fleurs groupées forment de petits bouquets à l'aisselle des feuilles. De couleur blanche, verdâtre ou jaune pâle, elles possèdent la structure classique d'une fleur d'orchidée.

La fécondation naturelle nécessite l'intervention d'insectes spécifiques, présents uniquement dans les forêts denses dont la vanille est originaire en Amérique centrale. Les responsables seraient des abeilles spécialisées dans le butinage des orchidées, les Euglossines, principalement l'espèce Euglossa viridissima et peut-être aussi Eulaema cingulata. Les Mélipones, notamment Melipona beecheii, considérées à une époque comme les fécondatrices de la vanille, semblent en revanche aujourd'hui écartées par les entomologistes20. Après la fécondation, l'ovaire qui faisait office de pédoncule à la base de la fleur se transforme en une gousse pendante longue de 12 à 25 centimètres. Les gousses fraîches et encore inodores ont un diamètre de 7 à 10 millimètres. Elles contiennent des milliers de graines minuscules qui seraient libérées par éclatement des fruits à maturité si les paysans ne veillaient à récolter ceux-ci encore verts.

 

Distribution actuelle de la vanille comme plante cultivée.

La vanille vit dans les sous-bois des forêts tropicales humides. Elle était déjà reproduite par bouturage bien avant l'arrivée des conquistadores espagnols au Mexique. Aussi la quasi-totalité des pieds connus, même ceux qui poussent spontanément en forêt, sont des clones provenant d'exploitations agricoles actuelles ou de cultures abandonnées.

L'aire naturelle originelle de la vanille est donc assez mal connue. Elle s'étendrait dans une région couvrant pour parties le Sud du Mexique, le Guatemala, le Belize et le Honduras, mais elle serait devenue rarissime à l'état réellement sauvage. Une trentaine de pieds seulement, par ailleurs très dispersés, sont actuellement identifiés comme tels21.

La vanille est surtout connue comme plante à épice cultivée. C'est l'histoire de cette épice qui a contribué à diffuser la culture et à installer la plante dans la plupart des régions tropicales humides du monde.

 

La « fleur noire » des Aztèques (Vanille)[modifier | modifier le code]

Description des usages et des propriétés écrits en langage nahuatl d'un plant de vanille, illustration issue du Codex florentin (vers 1580).

L'histoire de la vanille est associée à celle du chocolat. Les Aztèques22, et auparavant les Mayas, agrémentaient de vanille une boisson épaisse à base de cacao. Les Aztèques appelaient cette boisson, destinée aux nobles et aux guerriers, xocoatl23. Ils ne cultivaient cependant eux-mêmes ni le cacao, ni la vanille, en raison d'un climat inadapté. Ces denrées de luxe provenaient d'un commerce avec les régions voisines.

Statue représentant Tzacopontziza et Zkatan-Oxga à Veracruz.

Ce sont les Totonaques, occupants des régions côtières du golfe du Mexique autour des actuelles villes de Veracruz et de Papantla, qui produisaient la vanille et en approvisionnaient l'empire aztèque. Selon la légende, la liane de vanille est née du sang de la princesse Tzacopontziza (ce qui peut se traduire par « Étoile du Matin ») à l'endroit où son ravisseur, le prince Zkatan-Oxga (c'est-à-dire « Jeune Cerf ») et elle-même furent rattrapés et décapités par les prêtres de Tonoacayohua, la déesse des récoltes24. Le prince se réincarna en un vigoureux arbuste et la princesse devint la délicate liane d'orchidée enlaçant tendrement son amant. Les Totonaques appelaient la vanille et l'appellent encore aujourd'hui caxixanath, la « fleur cachée », ou plus brièvement xanat25.

Les Espagnols découvrent la vanille au début du xvie siècle à l'occasion de leur conquête du continent américain. Rien ne permet de croire que cette épice fut rapportée du passage en Amérique centrale des toutes premières expéditions continentales, notamment celles de Ojeda et de Nicuesa en 1509 ou de Núñez de Balboa au Panama en 1513, car aucun compte rendu n'a jamais été trouvé à ce sujet. Tout laisse en revanche à penser que la connaissance décisive de la vanille est effectivement liée à l'arrivée des Espagnols à Tenochtitlan, l'actuelle Mexico, et à la rencontre en 1519 de Hernán Cortés avec l'empereur aztèque Moctezuma II, dont Sahagún décrit les mœurs et en particulier l'usage de la vanille pour parfumer son chocolat26. La première référence écrite connue à la vanille, ainsi que la première illustration, figurent dans le Codex de Florence, aussi connu sous le nom du Codex mésoaméricain Badianus, écrit par les médecins aztèques Martinus de la Cruz et Juannes Badiano en 155227. Cet ouvrage constitue à la fois la première référence concernant une orchidée du Nouveau Monde et le premier livre médical écrit aux Amériques26.

Le monopole mexicain 

Le commerce international ne prend de l'ampleur qu'à partir du xviie siècle. La vanille est introduite auprès de la reine Élisabeth d'Angleterre par son pharmacien, Hugh Morgan. Celui-ci en fait parvenir un échantillon à Charles de l'Écluse qui publie en 1605 pour la première fois en Europe une description naturaliste de la gousse en la dénommant Lobus oblongus aromaticus28, l'écale allongée aromatique.

Pendant plus de deux siècles, aux xviie et xviiie siècles, le Mexique, en particulier la région de Veracruz, conserve le monopole de la vanille[réf. nécessaire]. Les Totonaques demeurent les premiers producteurs mondiaux jusqu'au milieu du xixe siècle[réf. nécessaire].

Toutes les tentatives de faire produire cette orchidée hors de son aire naturelle d'origine se soldent par des échecs[réf. nécessaire]29. On ignore en effet jusqu'au xixe siècle que des pollinisateurs indigènes jouent un rôle fécondateur indispensable à la formation du fruit.

La vanille suscite un véritable engouement en Europe. Elle est notamment de plus en plus appréciée à la cour de France. Sous le charme, Louis XIV décide de tenter sérieusement d'introduire la liane à l'île Bourbon. Les diverses tentatives réalisées sous son règne échouent[réf. nécessaire].

Le rayonnement de l'île Bourbon 

Portrait d'Edmond Albius devant des lianes de vanille paru en 1863 dans l'Album de l'île de la Réunion d'Antoine Roussin.

La première pollinisation artificielle du vanillier est réalisée en 1836 au jardin botanique de Liège par le naturaliste belge Charles Morren, puis en 1837 par l'horticulteur français Joseph Henri François Neumann30.

Ce n'est cependant qu'en 1841 qu'un jeune esclave de l'île Bourbon (aujourd'hui La Réunion) de douze ans, Edmond Albius, crée le procédé pratique encore utilisé de nos jours31. Cette méthode de pollinisation, dont Jean-Michel-Claude Richard tente de s'approprier la paternité, fait de l'île Bourbon le premier centre vanillier de la planète quelques décennies seulement après l'introduction de l'orchidée sur place en 1819. À l'abolition de l'esclavage en 1848, on donne au jeune Edmond le patronyme d'Albius, en référence à la couleur « blanche » (alba) de la fleur de la vanille32.

La vanille a aussi été longtemps cultivée à la Guadeloupe et à la Martinique ; mais avec le recentrage de l'agriculture sur la canne à sucre et la banane, elle a pratiquement disparu.

L'essor malgache 

Vanille de Madagascar AOC Bourbon

Vanille Bourbon de Madagascar.

Ce sont les planteurs réunionnais qui introduisent, vers 1880, à Madagascar, la culture de la vanille. Les premières plantations sont installées sur l'île de Nosy Bé. De là, elles prennent ensuite pied dans les régions orientales de la grande île, celles d'Antalaha et de Sambava au climat humide favorable. L'engouement est rapide et la production malgache dépasse les 1 000 tonnes en 1929, soit plus de dix fois celle de La Réunion. Mais le marché manquant de régulation, la vanille connaît cycliquement des crises de surproduction.

Malgré la concurrence d'autres pays tropicaux comme l'Indonésie et l'émergence de nouvelles dynamiques de conquête du marché comme dans l'État du Kerala en IndeMadagascar conserve toujours aujourd'hui largement son rang de premier exportateur mondial. Selon les années, Madagascar produit 60 à 80 % de la vanille dans le monde.

La vanille de Judée[modifier | modifier le code]

À Jérusalem, il y a 2 600 ans, on buvait du vin aromatisé à la vanille33.

Modes de culture et de transformation de l'épice 

Culture en sous-bois.

Culture sous ombrière synthétique.

Contrôle de la qualité de la vanille verte avant récolte.

Plantations[modifier | modifier le code]

Pour croître, la vanille a besoin d'un climat chaud et humide, d'un support d'accrochage et d'un certain ombrage. Trois techniques de plantation sont principalement mises en œuvre, de la plus extensive à la plus intensive :

en sous-bois, en utilisant les troncs des arbres comme supports ;

en culture intercalaire, par exemple entre les cannes à sucre ;

sous ombrière artificielle.

Les paysans assurent le bouturage, contrôlent ou assistent le bon accrochage et veillent en particulier à replier la liane de telle façon que les futures gousses puissent se trouver à hauteur d'homme.

Fécondation 

Section longitudinale d'une fleur de vanille.

En dehors de son aire d'origine, la fécondation doit toujours être assurée manuellement fleur par fleur (en effet, l'insecte n'ayant pas été importé dans les pays où la culture de la vanille s'est répandue, la fécondation doit faire appel à l'homme).

Le procédé utilisé est toujours le même que celui découvert par Edmond Albius. On le pratique tôt chaque matin (car les fleurs ont une vie brève de quelques heures en début de journée) et par temps sec (car la pluie contrarie la formation du fruit).

La fleur est tenue délicatement d'une main, un doigt servant de point d'appui sous la colonne (la partie centrale de la fleur). Avec un instrument pointu mais non tranchant, une épine par exemple, on déchire le capuchon qui protège les organes sexuels mâles. Avec ce même instrument, on redresse alors la languette (le rostellum) qui sépare les organes femelles de la partie mâle et l'on rapproche avec les doigts l'étamine porteuse du pollen vers le stigmate ainsi dégagé en exerçant une petite pression pour assurer un bon contact.

De la fleur à la gousse 

Le maintien des fruits sur la liane peut naturellement aboutir à développer les arômes, mais la maturation est alors hétérogène sur la longueur de la gousse qui le plus souvent s'ouvre et se fend afin de libérer les graines. La transformation de fruits encore parfaitement inodores en une épice moelleuse, homogène et agréablement parfumée nécessite alors une préparation minutieuse et méthodique dont les principes ont été développés au Mexique de longue date.

La méthode la plus simple, dite « préparation directe », consiste à cueillir la gousse au tout début de son changement de couleur (au stade « queue de serin ») puis à la faire maturer en alternant les expositions à l'ombre et au soleil. La technique est cependant délicate et les résultats souvent aléatoires, même si ce procédé est celui utilisé pour obtenir les produits les plus raffinés.

On lui préfère donc souvent la « préparation indirecte » commençant par un choc brutal qui tue la gousse (cueillie au stade « mûre à fil »), suivi d'une série d'opérations de transformation, de séchage et de tri qui durent près de dix mois avant d'aboutir au produit fini du bâton de vanille consommable.

Séchage.

Pour tuer la gousse, on peut pratiquer un passage au four, au froid, aux rayons infrarouges, à l'alcool, etc. Mais le moyen, aujourd'hui, le plus couramment employé est un bain d'eau chaude. C'est ainsi que débute le procédé élaboré en 1851 par le Réunionnais Ernest Loupy à partir des connaissances mexicaines et largement vulgarisé par David de Floris. Les étapes en sont les suivantes :

échaudage : des paniers d'osier emplis de gousses vertes de vanille (jusqu'à 30 kg par panier) sont plongés pendant trois minutes dans une eau portée à 65 °C ;

étuvage : les gousses sont aussitôt placées entre des couvertures de laine dans de grandes caisses pendant douze à quatorze heures ; ainsi maintenues au chaud, elles perdent leur eau, évoluent enzymatiquement et acquièrent leur couleur noire chocolatée ;

séchage : pendant deux à six semaines, selon son niveau de qualité potentielle, la vanille est séchée quelques heures par jour d'abord au four (65 °C) sur des claies, puis au soleil, et enfin à l'ombre pour la meilleure qualité ;

mise en malles : l'affinage se fait pendant huit mois dans des malles en bois habillées de papier sulfurisé; c'est durant cette période que l'arôme se développe ; les malles sont régulièrement visitées pour retirer d'éventuelles gousses moisies qui contamineraient les autres ;

calibrage : les gousses sont triées selon leur longueur, les plus longues seront les mieux valorisées ;

conditionnement : usuellement, les gousses de même longueur sont bottelées, sinon elles sont ensachées.

Profil aromatique 

Formule chimique de la vanilline.

La vanille développe un parfum complexe formé de plusieurs centaines de composés aromatiques différents. Parmi ceux-ci, c'est cependant la molécule de vanilline (4-hydroxy-3-methoxybenzaldéhyde) qui forme et caractérise de manière dominante l'arôme de la vanille.

Le profil aromatique dépend des conditions de culture et de transformation mais aussi des cultivars utilisés. Le vanillon et la vanille de Tahiti ont des teneurs en vanilline relativement faibles. Cependant, le vanillon dégage une forte odeur de coumarine. Quant à la vanille de Tahiti, elle est plus riche en divers composés (alcool paraanisiqueacide anisiqueacide parahydroxybenzoïque...)34 que la vanille planifolia qui est plus riche en vanilline seulement35. La préférence dans le bouquet aromatique dépendra du consommateur.

Produits commerciaux 

L'appellation commerciale « vanille » s'applique aux gousses préparées de longueur au moins égale à 15 centimètres. Les plus beaux fruits, dits « vanille ménagère », sont destinés à la vente au détail ; ils ne doivent être ni fendus, ni ragués, ni secs. Une gousse de qualité doit pouvoir être enroulée autour du doigt sans s'abîmer.

La qualité la plus exceptionnelle est appelée « vanille givrée » : la vanilline a cristallisé en surface en légères efflorescences neigeuses. C'est la vanille la plus intensément et la plus délicatement parfumée.

Les qualités moindres sont destinées au commerce de gros, pour le marché alimentaire industriel, ou sont utilisées pour la préparation de l'extrait de vanille ou de la poudre de vanille. L'extrait de vanille est obtenu par macération des gousses dans l'alcool ou dans une solution aqueuse de glycérol 36 (de concentration importante), la poudre par broyage.

La mention vanille épuisée est un résidu d'extraction d'huile essentielle.

Article détaillé : Matière épuisée.

Production et consommation mondiales 

Régions agricoles productrices 

Un trieur de vanille à La Réunion.

Vanille de Tahiti qualité « Grand Cru ».

La culture de la vanille s'est répandue dans diverses régions tropicales humides du monde. Deux pays, Madagascar et l'Indonésie, assurent cependant l'essentiel de l'approvisionnement mondial.

En 1964, les pays producteurs de vanille du sud-ouest de l'océan Indien s'étaient regroupés au travers de l'« Alliance de la vanille de l'océan Indien » pour contrer l'emploi des vanillines de synthèse et défendre le label « vanille Bourbon », que celle-ci soit produite à Madagascar, aux Comores ou à l'île de La Réunion. Dans cette région du monde, le régime des alizés impose une culture sur les côtes orientales, les côtes-au-vent, qui sont les plus humides. En 1968, le centre d'études de propagande et d'information pour la vanille « Univanille » est créé37. Il lance des campagnes de promotion de la vanille naturelle auprès des publics d'Europe38 et des États-Unis et négocie des quotas de livraison auprès des transformateurs américains39.

À La Réunion, la production est concentrée le long de la côte-au-vent entre Sainte-Suzanne et Saint-Joseph. Le cahier des charges en vue de l'obtention d'une Indication géographique protégée (IGP) est officiellement homologué en novembre 201840. L'IGP «Vanille de l’île de La Réunion» est reconnue et officiellement inscrite à l'échelle européenne au registre des appellations d’origine protégées et des indications géographiques protégées le 27 août 2021 en application du règlement d’exécution (UE) 2021/1405 de la Commission du 20 août 202141.

Dans l'archipel comorien, la culture de la vanille à Anjouan et Mayotte est à l'origine de l'implantation du groupe LVMH et de sa marque Guerlain dans ces îles. Elle est l'une des seules ressources de celles de l'Union des Comores avec le clou de girofle, autre épice à partir de laquelle on peut éventuellement fabriquer de la vanilline.

Alors qu'au cours des années 1990, la production indonésienne était passée en tête, Madagascar a retrouvé aujourd'hui sa position dominante. En 2004, la vanille faisait vivre 80 000 paysans. Elle est surtout cultivée au nord-est, dans la région de Sava où l'on trouve 24000 des 29 500 hectares plantés dans l'île. On recense les autres plantations pour 1 500 ha autour de Diego Suarez et pour 3 800 ha dans la région de Toamasina, le port par lequel les exportations de l'épice sont réalisées42. D'autres pays, de longue tradition vanillière, continuent à alimenter de manière plus modeste le marché mondial : le Mexique, les Comores et dans une moindre mesure, sur des créneaux haut de gamme, La Réunion et Tahiti. En revanche, les Seychelles ne produisent plus de vanille. L'île Maurice produit à nouveau de la vanille depuis quelques années. Pour Maurice, la production globale de vanille est estimée à environ cinq tonnes par an ; des projets sont en cours pour augmenter et rendre plus autonome la production locale (SEAR-Nord à Maurice). L'ensemble de l'ile Maurice, à l'exclusion de ses côtes directement exposées aux embruns, bénéficie d'un climat et d'une hydrométrie favorables au développement et à la floraison des orchidées de vanilla planifolia.

De nouveaux pays se sont lancés ou relancés dans la production de vanille, tels l'Ouganda, l'État du Kerala en Inde, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les îles Tonga, etc. Recherchant la diversification des revenus agricoles et un bon profit, ils se trouvent néanmoins confrontés aux incertitudes d'un marché très fluctuant pour un produit agricole qui nécessite de plus un suivi précis et rigoureux tout au long de la filière pour aboutir à une épice de qualité.

La Chine produit également de la vanille dans la province du Yunnan.

Chiffres de la production 

Production de vanille en 2011.

Le marché relativement restreint de la vanille, qui vise à satisfaire une demande attachée à l'authenticité naturelle, est soumis aux aléas climatiques et à la spéculation financière. Les cyclones tropicaux qui touchent fréquemment la côte orientale de Madagascar peuvent en effet détruire une part importante des vanilleraies ou de la récolte annuelle. Mais la vanille transformée pouvant être conservée plusieurs années, les groupements d'agriculteurs producteurs ou les négociants, s'ils en ont les moyens, peuvent aussi constituer des stocks d'attente, pour amortir les variations de prix ou au contraire profiter de ces variations.

Le plus souvent, les grands groupes agro-alimentaires ou des négociants internationaux traitent directement et confidentiellement avec les collecteurs locaux. Dans un contexte d'opacité, où l'annonce même des prévisions de production sert à influer sur le niveau des prix, il est donc difficile de connaître avec assurance la production de l'année en cours d'exploitation voire de l'année précédente.

De plus, les valeurs de production, parce qu'elles doivent normalement être exprimées en production agricole brute (c'est-à-dire en considérant la vanille verte pouvant être cinq fois plus pesante que la vanille transformée) peuvent perturber les comparaisons, mais elles permettent tout de même d'apprécier les tendances évolutives des parts mondiales des différents pays producteurs ou régions productrices

Les bienfaits de l'hydratation

Par Le 17/07/2022

Conseil

 

Les bienfaits de l'hydratation

 

 

 

Tout savoir sur l’importance de l’hydratation !

L’hydratation correspond à l’eau qui compose le corps humain. Celle-ci représente plus de 60% du corps réparti dans le sang, les poumons, le cerveau, les muscles ou encore la peau. Cette eau est en revanche régulièrement éliminée par les urines, les selles, la transpiration et même la respiration. Pour conserver un taux optimal d’hydratation et éviter les effets néfastes liés à la déshydratation, il est indispensable d’adopter les bons gestes, les bonnes habitudes et connaître les différentes voies d’hydratation pour les individus de tout âge.

Quels sont les bienfaits de l’hydratation sur le corps ?

Une bonne hydratation agira de manière bénéfique sur l’ensemble de votre corps. Grâce à ses multiples bienfaits, elle se manifestera au travers des organes. Cela concerne particulièrement :

• Le cerveau : Le cerveau est composé de 85% d’eau. L’hydratation améliore la réflexion, la mémoire et la concentration.

• La peau : L’hydratation permet de garder une peau saine. En effet, une mauvaise hydratation empêche l’élimination des toxines qui provoquent l’obstruction des pores. Visuellement, ceci se traduit par de l’acné et des rougeurs.

• Les muscles : L’eau apporte de bons nutriments aux muscles. Elle élimine également les acides toxiques accumulés durant un effort physique.

• Le cœur : L’hydratation, pour le cœur, agit de manière plus efficace sur le transport d’oxygène et autres nutriments ce qui régule la circulation du sang dans le corps.

• Le poids : Bien évidemment, bien s’hydrater aura un impact sur votre poids. Boire de l’eau régulièrement booste le métabolisme et améliore la capacité du corps à éliminer les graisses.

• Les reins : En ce qui concerne les reins, l’eau filtre les impuretés qui deviennent des urines.

• Les articulations : S’hydrater régulièrement aide à lubrifier les articulations et prévient des maladies osseuses telles que l’arthrite.

• Le système digestif : L’eau facilite le passage des déchets dans le système digestif.

Les conséquences d’une mauvaise hydratation ?

Malgré ce que nous pouvons imaginer le corps se déshydrate très rapidement et par plusieurs voies. Les premiers signes de déshydratation débute avec une diminution de la capacité de concentration. La sensation de soif se fait ressentir, la salive est moindre et la bouche devient de plus en plus sèche. Enfin, autre signe de déshydratation, les urines : une couleur foncée des urines prouve que le corps manque d’hydratation.

Les conséquences d’une mauvaise hydratation sont multiples. Premièrement, des maux de tête peuvent apparaître, lorsque le corps n’est pas suffisamment hydraté. Deuxièmement, les éruptions cutanées font parties des conséquences d’une mauvaise hydratation. La peau sera sèche, tiraillée et à tendance acnéique.

Enfin, des contractions musculaires peuvent apparaître lors d’un effort physique ou même au repos. Les raisons liées à ces contractions sont multiples et la déshydratation en fait partie.

Comment bien s’hydrater lorsqu’on pratique une activité physique régulière ?

Lors d’une activité physique, le sportif perd trois fois plus d’eau qu’au repos, pour plusieurs raisons :

• La contraction des muscles

• La transpiration dû à l’effort

• La température extérieure, en effet s’il fait chaud le corps aura tendance à transpirer davantage

Il est indispensable de veiller à son hydratation lorsque l’on pratique une activité physique car une mauvaise hydratation altère les performances physiques (tendinites, blessures musculaires, crampes, vertiges etc.).

Avant de débuter l’activité physique, il est conseillé de boire environ 30cl d’eau une heure avant. Ensuite, pendant l’effort il est nécessaire de s’hydrater régulièrement en petite quantité, environ trois gorgées toutes les quinze minutes. Si l’effort est relativement intense et dure plus d’une heure, il est possible de s’hydrater avec une boisson d’effort. Une boisson d’effort, est une boisson énergétique qui grâce à ses apports, comble les pertes énergétiques au moment de l’effort. Composée essentiellement de vitamines B1 et de sodium, certaines d’entre elles sont composées également de potassium, magnésium, vitamine C et E et de BCAA.

Enfin, même après l’effort il est important de continuer à s’hydrater afin d’optimiser la phase de récupération. 

Qu’en est-il pour les personnes âgées et les enfants ?

Comme pour toute autre personne, il est recommandé de boire 1,5L d’eau par jour. Pour une personne âgée, l’eau peut être consommée en petite quantité tout au long de la journée. L’eau peut être remplacée par des jus de fruits sans sucre, du thé, café, ou encore des bouillons de légumes. Si la personne âgée est fiévreuse, il lui faudra boire davantage et/ou compenser avec des fruits qui contiennent beaucoup d’eau tels que le melon, la pastèque, la tomate etc.

En ce qui concerne les enfants, ceux-ci, jusqu’à l’âge de cinq ans doivent boire environ 1,2L d’eau par jour. Ils doivent rester hydratés tout au long de la journée même s’ils n’expriment pas leur sensation de soif. Chaque boisson contribue à l’hydratation, mais tout comme une alimentation équilibrée, un enfant doit prendre l’habitude de privilégier l’eau. Les boissons sucrées et/ou gazeuses doivent être consommées avec modération. Il existe plusieurs astuces pour encourager un enfant à boire de l’eau, par exemple :

• Des verres décorés

• Des pailles et glaçons originales

• De l’eau avec un goût d’agrumes

Quelques conseils pour s’hydrater en été ?

La période estivale nécessite plus d’attention en ce qui concerne l’hydratation. Tout d’abord, comme il a été dit précédemment, boire régulièrement, idéalement en petite quantité répartie sur toute la journée. Ensuite, il faut privilégier l’eau : les boissons sucrées ou gazeuses ne contribuent pas à l’hydratation de façon optimale. En cas de forte chaleur, un brumisateur peut vous aider à rester hydraté. En effet, le brumisateur fera descendre la température corporelle en cas de surchauffe. Une douche est également un bon moyen de réduire la température du corps, si cela n’est pas possible, le brumisateur reste une bonne alternative.

En plus de l’eau, les légumes et les fruits riches en eau et nutriments sont également des aliments qui maintiennent l’hydratation.

Enfin, il ne faut pas négliger sa peau ! Une crème hydratante avec une bonne protection nourrira l’épiderme et la protègera des coups de soleil. Elle doit être appliquée au mieux le matin, pour profiter d’une protection toute la journée.

 

Article de notre partenaire https://www.proapro.fr/article/bienfaits-hydratation

L'amandier

Par Le 01/07/2022

L'amandier (Prunus dulcis) est une espèce d'arbres de la famille des Rosaceae, dont les fleurs d'un blanc rosé, apparaissent avant les feuilles. C'est le premier arbre fruitier à fleurir à la fin de l'hiver, une période où il peut geler encore le matin. Il produit un fruit charnu à noyau (ou drupe) dont la chair devient sèche à maturité et s’ouvre en deux valves, libérant un noyau contenant une amande comestible.

Dès l’antiquité, l’arbre, d’abord domestiqué au Proche-Orient pour produire des amandes douces, a été cultivé dans tout le pourtour méditerranéen avant de l’être, à l’époque moderne, dans de nombreuses régions arides du monde où il s’adapte bien. La Californie est devenue le premier producteur mondial.

L'amandier est un des symboles de l'amour et de la virginité1: les fleurs paraissant bien avant les feuilles, chaque rameau se voile alors complètement de blanc, évoquant ainsi une robe de mariée.

Le genre Amygdalus de Linné (ou bien le sous-genre Amygdalus du genre Prunus, de Rehder 1940) contient 26 espèces d’« amandiers » et une longue liste d’hybrides interspécifiques spontanés2. Les espèces d’amandiers du (sous-)genre Amygdalus L. fleurissent avant l’apparition des feuilles et donnent des fruits dont le péricarpe (l’écalen 1) sèche à maturité et s’ouvre en deux valves qui se séparent du noyau dur. Les amandiers sauvages testés ont été trouvés auto-incompatibles. Pour distinguer en français ces amandiers sauvages de l’amandier cultivé, on nommera aussi ce dernier amandier commun (conformément au basionyme Amygdalus communis de Linné).

 

Amande, le mésocarpe asséché s’ouvre en deux valves.

L’amandier est un arbre de 4 à 12 mètres de hautn 2, dont les jeunes rameaux d’abord vert clair3, rougissent ensuite au soleil. Il peut vivre plus de 100 ans.

La feuille est simple, décidue, à pétiole de 10-25 mm glanduleux, au limbe elliptique-lancéolé (jusqu’à 10 x 3 cm), à apex acuminé, à marge crénelée-dentée4, glabre, luisant en dessus.

La fleur blanche ou rosée, apparaît avant les feuilles ; elle est solitaire ou géminée, de 2-5 cm de diamètre, subsessile (portée par un court pédoncule). Le calice en cloche a 5 lobes caducs3. La corolle est formée de 5 pétales obovés-elliptiques, blancs à rosés, entourant 20, 25 ou 30 étamines et un ovaire libre, à 1 loge contenant 2 ovules5. La fusion du réceptacle et de la base des sépales, pétales et étamines forme une coupe (nommée l’hypanthium) enfermant l’ovaire (voir le schéma en haut à gauche de l’illustration ci-contre). On dit que la fleur est épigyne et l’ovaire infère. Ces caractères morphologiques ont entre autres servi dans la longue histoire de la taxonomie des Prunus qui a cependant été remise en cause à partir des années 2004-2006, par les études phylogénétiques employant des séquences d’ADN6.

La floraison des amandiers cultivés s’établit de janvier à mars, suivant les régions et les cultivars5. Elle précède les feuilles. Presque tous les cultivars sont auto-incompatibles, ce qui empêche l’autofécondation et favorise la pollinisation croisée et l’allogamie. Quelques cultivars d’obtention récente, comme ‘Lauranne’, sont auto-compatibles, ce qui permet de créer des vergers monovariétaux.

Les fleurs produisent un nectar d’excellente qualité, très recherché par les abeilles au printemps. La pollinisation est assurée par le vent (anémophilie) et par les insectes (entomophilie).

Le fruit est une drupe oblongue-comprimée, de 25-40 mm4, à épiderme pubescent-velouté, coriace qui reste vert à maturité. Cette partie externe (le mésocarpe) d’abord un peu charnue, s’assèche à maturité et s’ouvre en deux valves, libérant un noyau aplati. Ce dernier, sillonné de fissures étroites, contient une et parfois deux graines oléagineuses (ou amandes), croquantes. L’amande de type « sauvage » est amère, car elle a une forte teneur en amygdaline, substance qui se transforme en cyanure d’hydrogène toxique après ingestion. L’amande douce est issue d’une sélection horticole qui a réduit considérablement la teneur en amygdaline. L’unique gène qui commande l’amertume est récessif, ce qui implique que les amandiers hétérozygotes ont des amandes doucesn 3. Les variétés douces (dulcis) et amères (amara) sont morphologiquement semblables.

La récolte des amandiers cultivés se fait en juin-juillet pour les amandes fraîches et septembre pour les amandes sèches.

Bienfaits des asperges

Par Le 14/05/2022

Les bienfaits des asperges

Au printemps, c’est la saison des asperges : vertes, blanches, fraiches ou en conserves, découvrez tous ses atouts nutritionnels.
On trouve trois variétés d’asperges en France : les asperges vertes, blanches ou violettes. Ces 3 variétés dépendent du mode de culture.

 

Quelles sont les caractéristiques de l’asperge ?

L’asperge présente au printemps d’avril à juin est une réelle alliée bien être. L’asperge est composée de 92% d’eau et elle ne représente que vingt-deux calories pour cent grammes ! Il existe trois variétés d’asperge : les blanches, les violettes et les vertes. Sa couleur varie en fonction de la durée d’exposition au soleil. Elles possèdent chacune leurs caractéristiques. L’asperge blanche est en principe pulpeuse et moelleuse, elle a le même goût que l’asperge violette, les deux se cultivent de la même manière.
En revanche, l’asperge verte est d’avantage sucrée et prononcée en goût que la blanche, elle est également plus petite en taille. L’asperge se mange uniquement après sa cuisson. 

 

Quels sont les bienfaits de l’asperge pour la santé ?

Les asperges sont des alliées santé et bien-être, notamment grâce aux vitamines qu’elles peuvent apporter. Source de fibres douces, l’asperge est également très efficace pour stimuler et régulariser le transit intestinal. Elle a des propriétés diurétiques naturelles. De plus, l’asperge représente une bonne source de vitamine C, de vitamines du groupe B, notamment B9 (vitamines essentielles aux femmes enceintes et allaitantes) ou acide folique), ainsi que de vitamine K. Elle apporte aussi des caroténoïdes et de la vitamine E dotés de propriétés anti oxydantes. L’asperge lutte également contre le vieillissement de la peau.

Que contient l’asperge ?

L’asperge contient de la vitamine B9 qui a une particularité nutritionnelle qui se traduit par sa richesse en folates, elle est un des aliments les plus riches en vitamine B9. L’asperge est également source de vitamine C qui contribue au système immunitaire, à l’énergie, au système nerveux… Le saviez-vous ? Les asperges de couleur sont celles qui contiennent des antioxydants, les asperges blanches contiennent beaucoup moins de flavonoïdes et de caroténoïdes. Le rapport en lipides est très faible et elle contient en plus des protéines ! 2.4 grammes pour cent grammes. L’asperge contient aussi la vitamine B6 qui a un effet sur l’excitation et la bonne humeur. Autre bienfait apporté par l’asperge, elle fournit de nombreux minéraux et oligo-éléments tels que du potassium, calcium, magnésium, fer, cuivre, manganèse, zinc, et enfin du sélénium. 

 

Comment cuisiner les asperges ?

Les asperges peuvent se déguster soit en entrée soit en plat. Premièrement, commencez par les éplucher délicatement de la pointe vers le talon, la base doit être coupé de 2 cm environ. Bien évidemment, pour être consommées, elles doivent être impérativement cuites. Les asperges blanches et violettes cuisent généralement en vingt minutes. Les asperges vertes, elles, nécessitent d’un temps de cuisson moins élevé, environ quinze minutes seulement. Nous connaissons tous les asperges en entrée accompagnées d’une sauce vinaigrette. Vous pouvez bien entendu réaliser des recettes un peu plus élaborées avec des asperges comme par exemple un velouté d’asperge, une quiche aux asperges, ou encore un risotto d’asperge. Vous pouvez également, utiliser les asperges en accompagnement avec de la viande ou du poisson.
Légère et digeste, l’asperge s’intègre parfaitement à une alimentation "forme". À condition bien sûr de savoir limiter la sauce d’accompagnement !

Le saviez-vous ?

La saison des asperges est relativement courte, elle ne dure que quelques semaines alors ne les manquez pas et profitez de tous ses bienfaits.
A savoir : L’odeur si caractéristique que prennent les urines lorsque nous avons mangé des asperges est causée par l’élimination du méthylmercaptan, qui est un produit soufré. 

Source: https://www.proapro.fr/article/bienfaits-des-asperges

Le brunch du dimanche

Par Le 14/05/2022

A la carte de nombreux restaurants, et de plus en plus convoités par ceux qui se lèvent à l’heure du déjeuner, le brunch est une tendance food* grandissante. Comme l’indique son nom (breakfast** + lunch***) ce repas se prend entre 11h et 15h le week-end ou pendant les vacances.



Voici plusieurs idées pour couvrir votre table de recettes gourmandes :

 

Sur une table, disposez tout d’abord des boissons telles que du café, du thé et surtout nos délicieux jus de fruits ! Accompagnez le tout de viennoiseries, céréales, pain et plusieurs pots de confitures ainsi que du miel. De quoi faire des tartines gourmandes comme pour le petit-déjeuner.

Pour la touche salée, craquez pour du bacon grillé accompagné d’œufs (à la coque, au plat ou brouillés) et de poulet, de charcuterie, de saumon fumé, de salades et de fromage.

Pensez également aux tartinables : tapenades, caviar d'aubergine ou des rillettes de la mer... Ce repas a pour avantage de mélanger le sucré et le salé, selon les envies de chacun.

 

Le brunch peut être une invitation au voyage avec des spécialités asiatiques (nems, fruits exotiques), anglaises (saucisses, haricots blancs) ou espagnoles (tapas, tortilla) !

 

Chaque brunch est personnalisable, vous pouvez bien entendu pousser le côté sucré avec des fruits frais, des tartes, des gâteaux et des cookies. Les stars des brunchs sont les pancakes ! Bordée par du sirop d’érable, cette pâtisserie gourmande se marie très bien avec des fruits comme des framboises ou des myrtilles.

 

L’essentiel est de se faire plaisir et de pouvoir partager un instant gourmand en prenant le temps d’apprécier son repas.  

 

Bon appétit !

Source www.grandfrais.com

Consommez des légumes

Par Le 23/04/2022

10 astuces pour consommer plus de légumes

10 astuces pour consommer plus de légumes

 

Les légumes ? Votre hantise ?  Depuis l'enfance, vous gardez un mauvais souvenir des épinards et haricots verts que vos parents vous forçaient à manger sous peine d’aller au coin.

A l’âge adulte, vous avez encore des difficultés à consommer des légumes. Et pourtant, au même titre que les fruits, ils rentrent dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée et sont les garants d’un bon transit, d’une forme olympique et d’une bonne santé, en raison de leur teneur en fibres, de leur richesse en vitamines.

Peu caloriques, vous pouvez en consommer sans modération. Seulement voilà, malgré toutes les vertus que l’on vous vante des légumes, vous vous forcez pour en manger.

Une consommation insuffisante de légumes peut entraîner des troubles gastriques notamment un certain inconfort dans le transit. Ballonnements, maux de ventre et d’estomac, les légumes permettent de réguler l’organisme et ils sont les garants d’une bonne santé. 

Comment faire pour apprécier les légumes et les réintégrer au menu de votre assiette ?  Faites preuve de créativité, sortez des sentiers battus et enfilez votre tablier pour retrouver l’authenticité des saveurs ! Cuisine AZ vous livre 10 astuces pour mettre davantage de vert dans votre assiette.

 

Etablissez une liste

Etablissez une liste

Tout d’abord, tout comme les fruits, il est difficilement vraisemblable de détester tous les légumes au vu de la diversité présentée. Peut-être qu’inconsciemment, en souvenir des punitions infligées par vos parents faites-vous un rejet des légumes ! Et que vous ne voulez même pas en entendre parler. En bref vous ne mangez pas de légumes non parce que vous les détestez, mais surtout pour l’image qu’ils représentent. Introspectez-vous en vous munissant d’un cahier et d’un stylo et prenez le temps d’effectuer un tri, en établissant trois listes : les légumes que vous détestez vraiment (en raison de plusieurs facteurs personnels : la texture, le goût, l’odeur..), les légumes que vous pourriez manger crus, et ceux que vous pourriez cuisiner en association avec d’autres. Vous serez surpris(e) du résultat !

Prenez les légumes plaisir

Prenez les légumes plaisir

Si certains légumes vous incommodent par leur goût (trop prononcé, trop amer), misez alors sur des aliments au goût neutre, qui peuvent très bien se marier avec d’autres et se cuisiner en recettes faciles en association avec des pommes de terre pour concocter des gratins par exemple ! Les courgettes notamment sont idéales car elles se déclinent en de multiples préparations culinaires : vous pouvez les cuisiner en purées avec des pommes de terre ou même les intégrer dans des desserts notamment dans des gâteaux type gâteau au chocolat en tant que liant pour remplacer le beurre. Une manière originale de consommer des légumes. Parmi les autres légumes que vous pouvez utiliser figurent également les carottes. Et à vous les caroot cakes. Bref les desserts légumes, c’est un must.

Faites des purées

Faites des purées

Si le goût et la texture (trop croquante) des légumes vous écoeurent et vous dégoûtent, misez sur les transformations pour les rendre plus appétissants. Pour cela, il existe diverses solutions pour changer complètement le visuel et l’esthétique d’une salade. Plutôt que de les manger crus par exemple, faites-les cuire : ainsi vous aurez moins la sensation de brouter de la salade par exemple ! Pensez aux veloutés, gaspaccho de légumes du style tomates ou concombre que vous pourrez déguster froids ! Idéal pour une entrée rafraîchissante en été !  Si la soupe ne vous emballe pas, vous pouvez toujours miser sur les purées : purées de petits pois, de haricots verts, de brocolis, de carottes, la texture onctueuse et fondante réhaussée d’un peu de beurre permet de déguster des légumes d’une manière différente. Et vice-versa pour ceux qui n’apprécient pas la texture molle des légumes, choisissez une manière de les consommer qui vous plaise.

Concoctez des plats uniques

Concoctez des plats uniques

Pas besoin de devenir herbivore et légumivore du jour au lendemain ! Autant procéder par petites touches. Ainsi, pensez aux plats uniques, souvent complets, qui vous permettent un apport suffisant en énergie pour tenir toute la journée et qui sont faciles à préparer. Au menu de vos recettes, coucous de poisson, tajines de poulets avec des légumes variés, gratins, des assiettes avec des féculents. Le tout étant d’associer des féculents aux légumes pour des repas tout en un équilibrés. Le mélange des autres ingrédients avec les légumes permet ainsi de les consommer plus facilement et de les savourer.   Vous pouvez ainsi ajouter progressivement des légumes à toutes vos préparations du type omelettes et cake ! De cette façon, ils se font oublier. Variez les modes de cuisson. Prenez exemple sur la cuisine asiatique avec le wok !  

Faites des sauces

Faites des sauces

Certes, ce que vous reprochez aux légumes, c’est leur fadeur ! C’est d’autant plus difficile à manger si vos papilles sont habituées aux plats industriels saturés de graisses et riches en sel ! Par conséquent, si vous mangez des légumes surgelés par la suite, cela vous paraît gorgé d’eau et complètement insipide. Pour renouer avec le goût, misez sur les épices (gingembre, piment d’espelette) qui apporteront une note relevée à vos plats. Vous pouvez réaliser des sauces pour accompagner vos crudités ou légumes : vinaigrette, au yoghourt, avec du vinaigre basalmique, il existe différentes manières de rehausser le goût ! N’hésitez pas à ajouter des épices et condiments pour sublimer les saveurs.

Mettez-vous aux chips

Mettez-vous aux chips

Voilà une autre manière de consommer des légumes qui va plaire à toute la famille. Misez sur les chips de légumes ( betteraves, carottes par exemple), qui s’y prêtent parfaitement. Investissez pour cela dans un désydratateur. Vous pouvez même récupérer les épluchures ! En matière de chips de légumes maison, vous avez le choix des recettes. L’avantage ? Vous contrôlez tout de A à Z notamment en ce qui concerne l’apport d’huile !

Cuisinez

Cuisinez

Oui, franchement, manger des haricots verts en boîte, ou bouillis, des courgettes en eau congelées n’a jamais fait rêver personne ! Une seule solution ? Vous mettre aux fourneaux et réapprendre le parfum, la saveur des vrais légumes. Allez faire vos courses sur le marché, demandez conseil à des maraîchers, apprenez à toucher, sentir, cueillez vous-même vos légumes ! Bref, renouez avec la terre. Peut-être même apprécierez-vous par la suite de cultiver un peu de potager pour manger des légumes sains, des produits du terroir authentique. Autant dire qu’un petit pois du jardin frais et un petit pois surgelé, c’est le jour et la nuit ! Pensez à varier les modes de préparation et de cuisson : en wok, en julienne, en émincé, les légumes vous paraîtront plus jolis et savoureux au goût si vous renouvelez vos plats. Vous pouvez également vous abonner à un panier  bio de type AMAP pour vous laisser surprendre !

Faites des jus

Faites des jus

Vous n’aimez pas les légumes sous leur forme naturelle ? Pourtant, vous consommez des jus de fruits. Qu’à cela ne tienne ! Investissez dans une centrifugeuse pour composer vos propres recettes de jus de légumes. Jus de carottes, jus de tomates sont excellents pour la santé. Ils regorgent de minéraux et boostent votre organisme ! Pour les amatrices d’onctuosité, tablez sur les smoothies plus crémeux et idéaux pour rassasier à toute heure de la journée, et pensez à mélanger légumes et fruits : smoothies de concombre-framboise-banane, voilà de quoi donner du peps à votre journée.

Alternez

Ne soyez pas monolégume ! C’est certain que si vous avez l’habitude de ne consommer qu’un seul légume, vous risquez de vous en lasser voire même d’en être dégoûté(e). Misez sur la diversité et la variété en alternant les légumes pour accompagner vos plats à chacun des repas. Et surtout, respectez la saisonnalité. Exit les tomates fades et sans goût en hiver, on mise sur les légumes oubliés du style rutabaga, patate douce et panais. Et l’été, mangez des légumes de saison : salade, courgettes, haricots verts. Les légumes n’en seront que meilleurs et vous les apprécierez davantage.

Faites des apéros légumes

Faites des apéros légumes

 Exit les chips, cacahuètes, pistaches pour les apéros entre copains. Certes les gâteaux et autres petites douceurs salées à grignoter sont bons, mais ils sont caloriques et pleins de graisses saturées. Remplacez-les par des légumes coupés en bâtonnets. Les carottes, le chou-fleur ou le brocoli, et le concombre, le radis, les petits poiss se prêtent bien à la découpe. Vous pouvez vous amuser à créer des formes. Disposez-les ensuite dans de jolis plats, et trempez dans une sauce au fromage blanc avec du basilic et des herbes de Provence. C’est une manière ludique de savourer des légumes. Ca marche aussi pour vos collations et vos petit-creux en journée.

Source: https://www.cuisineaz.com/