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Automne, faites le plein de vitamines

Par Le 06/11/2021

Automne : faire le plein de vitamines et de minéraux

Pour survivre au changement de saison, rien ne vaut une petite cure vivifiante qui aide renforcer notre système immunitaire. Et ça tombe bien, car les fruits et légumes d’automne nous aident à y parvenir.

Automne : faire le plein de vitamines et de minéraux

Avec l'arrivée de l'automne, nous sommes plus exposés aux petits maux comme les rhumes, les grippes, les angines et les bronchites. C’est le moment de booster notre organisme et, surtout, notre système immunitaire. La nature est bien faite, car les fruits et légumes de saison nous apportent les nutriments dont nous avons le plus besoin :

Vitamine C

C’est la vitamine dont nous manquons le plus en automne. Alors on ajoute des kiwis, des agrumes, des poivrons, du persil, des litchis, de la goyave, des choux de Bruxelles, des fraises et du cassis à notre alimentation. Petit conseil si vous avez noté l’arrêt du tabac dans la liste des bonnes résolutions de la rentrée : fumer détruit une partie de l’apport en vitamine C. Pensez-y si vous êtes en manque de motivation.

Vitamine A

Bonne pour les os, les yeux, la peau et pour renforcer le système immunitaire, la vitamine A se trouve dans de nombreux fruits et légumes d’automne : l’oseille, les épinards, les carottes, le potiron et le potimarron, les brocolis, le persil, et la patate douce. 

Vitamine E

En variant les huiles de cuisson et d’assaisonnement, vous contribuez à lutter contre le stress oxydatif et contre les infections. La vitamine E se trouve principalement dans l’huile de germe de blé, l’huile de tournesol, l’huile de colza, l’huile d’olive, le thon, les noisettes et amandes sèches et le soja.

Vitamine D

Vous n’avez peut-être pas la possibilité de vous exposer suffisamment au soleil et vous courez un risque de carence en vitamine D. Pour protéger la santé de vos os, pensez à consommer des poissons comme le saumon, les harengs, les anchois, les sardines et le thon. Parlez-en également avec votre médecin pour qu’il vous prescrive, en cas de nécessité, un supplément.

Source: www.santemagazine.fr

 

La châtaigne des Cévennes

Par Le 19/09/2020

 

Produits régionaux

Châtaignes et marrons des Cévennes

Préparée autour d’un bon feu de cheminée ou grillée par un vendeur ambulant, dont le cornet bien chaud réchauffe souvent les doigts engourdis par les frimas, la châtaigne est le fruit symbole de l'hiver.
Souvent consommée grillée, la châtaigne est également délicieuse cuite à l’eau et trouvera facilement sa place dans différentes préparations : soupes, purées, rôties au four ou mijotées avec de la viande, en dessert, …, pour y apporter sa saveur incomparable.

Présentation

Cultivé dans le bassin méditerranéen depuis des milliers d’années, l’implantation de ce fruit dans nos régions remonterait à plus de 8 millions d'années, selon l’estimation de l’âge d’un fossile de châtaigne retrouvé en Ardèche.

Grâce à ses vertus énergétiques supérieures à celles des céréales, la châtaigne a longtemps été un aliment de base pour beaucoup de populations, particulièrement dans les régions montagneuses ou la culture des céréales était plus difficile.
On la conservait séchée toute l’année ou bien réduite en farine pour fabriquer un pain épais et nourrissant (et sans gluten), ce qui a valu au châtaignier son surnom : « arbre à pain ».

Consommée sauvage depuis la nuit des temps, c’est au moyen-âge que la culture de la châtaigne prend son essor, les châtaigneraies se développent et de nouvelles variétés apparaissent ainsi que de nouveaux savoir-faire, dont le fameux marron glacé qui connu son heure de gloire à la table de Louis XIV.

Ce développement se poursuivra jusqu’au XIXème siècle avant de connaître un déclin lié à l’amélioration des méthodes agricoles et des échanges, de la maladie de l’encre qui décima les châtaigniers, …

Malgré son déclin, le châtaignier reste indissociable du paysage et de l’identité des Cévennes, que ce soit à travers son fruit ou son bois dont les qualités de résistance à l’eau, à la pourriture et aux vermines, en fit l’élément de base de l’habitat cévenole et de la confection d’ustensiles.

Quelques temps tombée en désuétude, la châtaigne revient depuis plusieurs années sur nos tables, non plus pour son coté nourrissant, mais pour sa saveur unique qui saura trouver sa place dans vos préparations pour les agrémenter de son goût délicieux.
Un fruit à découvrir ou redécouvrir, consommé grillé ou bouilli, en accompagnement de viandes, en gratin, en soupe ou en dessert.

Véritable patrimoine à préserver et à valoriser, la châtaigneraie reprend une place économique importante et les producteurs se mobilisent pour la reconnaissance de leur savoir-faire et la spécificité de leur production. En ce sens l’Ardèche bénéficie déjà d’un label AOC, et les producteurs du haut Languedoc ont entamé les démarches pour l’obtention d’une appellation « Châtaigne des Cévennes et du Haut-Languedoc ».
La saison de la châtaigne s’étend de septembre à février, mais les meilleurs mois sont octobre et novembre.

Châtaigne ou Marron ?
Il s’agit dans les deux cas d’une châtaigne, fruit du châtaignier.
Les châtaignes et les marrons poussent sur le même arbre à l’intérieur d’une enveloppe hérissée de piquants : la bogue.
Lorsque la bogue contient plusieurs fruits, séparés par une peau (le tan), il s’agit de châtaignes. Par contre si la bogue ne contient qu’un seul fruit sans séparation, c’est un marron.

Attention : ne pas confondre le marron avec le marron d’Inde, la graine du marronnier qui est toxique donc non comestible.

Conseils

Préparation et cuisson des châtaignes

A l’achat, choisissez des fruits lourds, bien pleins, avec une écorce brillante et évitez les châtaignes dont la coque est trouée, c’est le signe que le fruit est attaqué par des vers.
La châtaigne doit être ferme et ne pas donner l’impression que sa coque est décollée du fruit.

Les usages :
Les châtaignes se consomment crues, grillées ou bouillies.
On les déguste nature, ou dans des préparations (soupes, sauce, …), en accompagnement de viandes en sauce ou comme dessert et entremet.
Crues ou cuites il faut enlever les peaux qui recouvrent le fruit car ils ont un goût amer.

Modes de cuisson :
Châtaignes grillées
La châtaigne se consomme grillée sur une poêle spéciale à trous, sinon utiliser une vieille poêle car la cuisson noircit le fond de la poêle et risque de l'abimer.
Avant la cuisson, inciser la châtaigne assez profondément pour atteindre la seconde peau et la laisser griller sans matière grasse environ 15 minutes en les retournant régulièrement pour les griller de façon uniforme.
A la fin de la cuisson, retirer la coque et les peaux pour déguster.

Châtaignes au four
Disposer les châtaignes incisées sur une plaque à four et les laisser griller environ 20 minutes à 220°C en les retournant à mi-cuisson.
A la fin de la cuisson, retirer la coque et les peaux pour déguster.

Châtaignes cuites à l’eau
Il est préférable de les décortiquer avant de les cuire.
La façon la plus simple de le faire est d’inciser les châtaignes, et de les plonger en petites quantités dans de l’eau bouillante de 5 à 10 minutes, puis de les éplucher encore bouillantes. La coque et les peaux partiront facilement (attention c'est chaud !).

 

Incision des châtaignes :
Inciser les châtaignes en croix : inciser la châtaigne de haut en bas et autour de la lunule (partie claire du bas de l'écorce).

 

Terminer la cuisson
Attention à ne pas mettre trop de châtaignes en même temps car elles ne doivent pas refroidir pour pouvoir être décortiquées facilement.
Si les peaux ne partent pas facilement, laisser un peu plus longtemps les châtaignes dans l'eau bouillante, et replonger un instant les châtaignes mal épluchées.

Une fois décortiquées, cuire les châtaignes pendant 15 à 20 minutes à petit bouillon ou les ajouter dans des plats à mijoter : soupe, viande au four, ….
La pointe d'un couteau doit pouvoir s'enfoncer facilement jusqu'au coeur.

 

Les châtaignes peuvent également être dégustées crues, en morceau dans des salades composées par exemple.

Santé

La châtaigne a la réputation d’être un fruit calorique et très énergétique car elle contient une part importante de glucides et de lipides (180 kcal/100 g).
Cependant elle est riche en fibres, ce qui lui procure un effet rassasiant, favorise le transit intestinal et entrerait dans la prévention de maladies du colon.
Les glucides de la châtaigne sont majoritairement composés « d’amidon résistant » qui en font un sucre lent très efficace pour faire le plein d'énergie de longue durée.
La majorité des lipides de la châtaigne sont des acides gras insaturés, efficaces pour lutter contre le mauvais cholestérol.
Riche en vitamines B, en magnésium (100 gr couvrent 15 % des apports quotidiens recommandés) et en potassium, la châtaigne est un très bon aliment anti « coup de pompe », très appréciable en hiver.

Malgré sa réputation de fruit calorique, elle est généralement cuisinée grillée ou à l’eau donc sans apport de matières grasses. De plus, ses vertus en font un fruit très appréciable pour la santé ; donc à inclure absolument dans les plats de saisons.

Source: https://www.escapadeslr.com/

Fruits et légumes de septembre

Par Le 05/09/2020

Les fruits et légumes de septembre

01 SEPTEMBRE 2020•JULIE DE YUKA

En septembre, c’est le mois de la rentrée des classes ! Le temps commence à se rafraîchir doucement : c’est le moment de profiter des derniers fruits et légumes d’été comme la figue, la framboise ou encore le melon ☀️

Voici la liste des fruits et légumes de saison de septembre et de leurs principaux bienfaits !

Les fruits de septembre

figue

La figue est très riche en fibres. Ses graines lui donnent des propriétés légèrement laxatives et facilitent la digestion.

framboise

La framboise est très riche en minéraux (magnésium, calcium, fer), en vitamine C et en antioxydants.

melon

Le melon est riche en bêta-carotène, un antioxydant qui lui donne sa couleur orangée. Il stimule aussi la production de sérotonine, un neurotransmetteur responsable de l’apaisement.

mûre

La mûre est riche en composés antioxydants, notamment en anthocyanes, des pigments violets qui lui donnent sa couleur. C’est aussi une bonne source de vitamine C.

myrtille

La myrtille est constituée de pigments bleus renfermant des composants au fort pouvoir antioxydant, protégeant nos cellules du vieillissement.

pêche

La pêche est riche en fibres, qui participent à la régulation de la glycémie et du transit intestinal. Elle contient aussi une quantité intéressante de vitamine C.

poire

La poire d’automne / hiver , comme la Conférence ou la Comice, concentre de précieux antioxydants dans sa pelure. Privilégiez les poires biologiques car les pesticides se concentrent eux aussi dans la peau.

pomme

La pomme, tout comme la poire, concentre de précieux antioxydants dans sa pelure et est donc à choisir biologique car il s’agit de l’un des fruits les plus traités.

prune

La prune est un laxatif connu : elle possède des fibres très bénéfiques qui facilitent le transit intestinal. C’est aussi un bon diurétique qui favorise l’élimination des toxines.

raisin

Le raisin contient de nombreux antioxydants dans sa peau et ses grains, bénéfiques pour le coeur et le cerveau, ainsi que pour la prévention du risque de cancer.

tomate

La tomate est riche en lycopène, un antioxydant puissant qui contribue à la prévention des maladies cardiovasculaires, du cancer et des maladies inflammatoires.

Les légumes de septembre

artichaut

L’artichaut est riche en inuline, qui possède une action bénéfique sur le développement de la flore intestinale et sur son équilibre. Il facilite aussi l’élimination urinaire.

aubergine

L’aubergine, à consommer avec sa peau antioxydante, est riche en potassium, zinc et magnésium. Elle stimule aussi le bon fonctionnement du foie.

betterave

La betterave regorge d’antioxydants puissants qui ont notamment une action bénéfique sur la prévention de l’hypertension en réduisant la pression artérielle.

blette

La blette est un légume souvent méconnu pourtant très riche en fibres et en antioxydants intéressants dans la gestion de la glycémie.

brocoli

Le brocoli est riche en glucosinolates, des composés qui ont une action protectrice contre le cancer et qui favorisent l’élimination des toxines. Privilégiez une cuisson douce car la cuisson détruit les glucosinolates.

céleri branche

Le céleri branche contient de l’apigénine, un antioxydant aux propriétés anti-cancer, anti-inflammatoires et cardio-protectrices.

chou-fleur

Le chou-fleur est riche en glucosinolates, des substances que l’on retrouve dans les légumes crucifères et qui ont rôle protecteur contre le cancer grâce à leur capacité d’aider le foie à éliminer les substances toxiques.

concombre

Le concombre est composé à 95% d’eau. Il est donc faible en calories et très désaltérant. Sa richesse en eau favorise aussi la satiété.

courgette

La courgette est à choisir bio pour pouvoir consommer sa peau, riche en flavonoïdes très bénéfiques dans la prévention de différentes maladies.

fenouil

Le fenouil est une source intéressante de vitamine B9 et de potassium. Il est aussi très riche en fibres et peu calorique.

haricots verts

Les haricots verts font partie des légumes les plus riches en fibres et contribuent ainsi à la satiété, à la régulation du transit et de la glycémie. Ils ont aussi une action bénéfique sur la santé osseuse.

laitue

La laitue contient des antioxydants, les caroténoïdes, qui sont mieux absorbés quand ils sont accompagnés d’une source de gras, comme une vinaigrette à l’huile. Alors, rangez les vinaigrettes allégées !

maïs

Le maïs est en réalité à mi-chemin entre une céréale et un légume de part sa composition. À consommer en épi frais plutôt qu’en boite, c’est une source de phosphore et de magnésium.

poivron

Le poivron est un champion de la vitamine C, une vitamine dont on manque souvent : il en contient plus que l’orange ! Le poivron rouge est celui qui en possède le plus.

 

Sources: Julie de Yuca https://yuka.io/fruits-legumes/septembre/

Herbes aromatiques fraîches

Par Le 28/08/2020

 

Les varietes

Ciboulette, aneth, estragon, cerfeuil, basilic, menthe, mélisse, thym... la liste des herbes aromatiques qui subliment notre cuisine de tous les jours comme nos mets d'exception est longue ! Leurs particularités gustatives sont innombrables et permettent de varier les plaisirs chaque jour. Faciles à vivre et à préparer, elles sont le petit plus qui change tout tant en cuisson (dans les plats mitonnés) que crues, en finition (dans les crudités ou les salades de fruits).


  • L’aneth

Appelé aussi faux anis ou encore fenouil bâtard (en grec, anethon signifie fenouil), l’aneth offre un parfum subtil, frais et anisé. Les Egyptiens l’utilisaient pour ses vertus antispasmodiques et sédatives. Les Romains et les Grecs, quant à eux, s’en servaient aussi bien pour soigner que pour agrémenter leurs plats.
On l’utilise frais. Séchées, ses petites feuilles développent moins d’arôme.
L’aneth a longtemps poussé à l’état sauvage sur le pourtour méditérranéen. La plante s’épanouit si possible à l’abri du vent et demande peu d’entretien. Semée en avril, elle donne des feuilles que l’on récolte de juillet à septembre.

  • Le basilicBasilic

Originaire d’Inde, le basilic est présent sur le pourtour méditerranéen depuis des millénaires. Il a toujours joué un rôle dans les rituels mortuaires en Inde et en Egypte, pour accompagner les défunts dans l’au-delà. Les grecs l’avaient baptisé « herbe royale ». Le Grand Vert, le Pourpre, le Citron et le Thaï sont les basilics les plus courants sur nos étals.
Sensible, le basilic noircit et se flétrit rapidement une fois cueilli. Séché, ses arômes perdent leur vigueur.
Plante annuelle herbacée buissonnante de 20 à 50 cm de hauteur, le basilic a besoin de lumière et de chaleur. Il donne des feuilles toute l’année mais sa pleine saison s’étend sur juillet et août.

  • Le cerfeuil

Les petites feuilles délicates du cerfeuil ont été rapportées du Moyen-Orient à l’époque des Croisades. Il tire son nom du grec « kaïro », qui signifie « feuille ».
Le cerfeuil est sensible à la lumière, qui le fait jaunir.
Facile d’entretien, le cerfeuil se contente de peu de soleil. Semé du début du printemps jusqu’en septembre, il se récolte dès six à huit semaines après les semis, jusqu’aux premières gelées.

CibouletteLa ciboulette

Il y a 5 000 ans, de l’Amérique du Nord aux Alpes en passant par la Chine, les longues tiges vertes et creuses de la ciboulette ont séduit l’homme pour ses qualités culinaires et médicales. Marco Polo la rapporta de son voyage en Asie. On la cultive en France depuis le XVIe siècle. Parmi les variétés les plus cultivées, citons la Polycross, la Twiggy, la Staro et la Civette.
Elle se conserve au frais plusieurs jours et se congèle facilement.
Semée de février à avril, la ciboulette s’épanouit entre ombre et soleil, dans un sol frais et drainant. On la récolte régulièrement, du printemps à l’automne.
Elle fait partie des herbes aromatiques que l’on peut aussi cultiver en pot, à la maison, tout au long de l’année.
 

  • La citronnelle

Appelée citronnelle de Madagascar ou citronnelle de Java, cette plante donne des feuilles aux bords rugueux d’où émane un puissant parfum de citron.
La citronnelle se consomme fraîche, séchée ou congelée.
Plantée au printemps, la citronnelle donne des touffes de feuilles hautes de 50 à 70 cm. La récolte des feuilles s’étale de mai à octobre.
 

  • La coriandreCoriandre

La coriandre est une plante dont les graines fournissent une épice et les feuilles une herbe aromatique. Cette dernière, appelée aussi persil arabe ou persil chinois, se caractérise par son goût frais à la fois musqué, citronné et anisé. Un papyrus daté de 1550 avant J.-C. la mentionne. On en a même retrouvé des traces dans le tombeau du pharaon Toutankhamon. Pour les romains, la coriandre n’avait pas son pareil pour conserver la viande.
Semées après les gélées, les graines de coriandre donnent une plante dont les feuilles se récoltent deux mois après le semis.

  • L’estragon

Appelée aussi herbe dragon ou serpentine, l’estragon est une herbe voisine de l’absinthe et de l’armoise, originaire des steppes d’Asie Centrale et de la mer Caspienne. Il est apparu en France au XVIe siècle. Sur les plus de 300 variétés existantes, l’estragon français (très riche en huiles essentielles donc très parfumé) et l’estragon russe (plus subtil) sont les plus courantes sur nos étals.         
Le séchage ne lui sied guère : ses huiles essentielles s’évaporent alors et il y perd son subtil parfum. Mieux vaut l’utiliser frais ou congelé pour le laisser exprimer son arôme.
Plante aromatique vivace s’épanouissant sous forme de touffes hautes de 80 cm environ, l’estragon souffre du froid. Il s’épanouit à mi-ombre, dans un sol léger et frais. Semé au printemps ou à l’automne, il se récolte toute l’année à condition d’éviter le gel.

LaurierLe laurier

De toutes les variétés de laurier, seul le laurier-sauce est comestible (les autres sont toxiques). C’est l’ingrédient de base des bouquets garnis.
Antiseptique, tonifiant, bactéricide… telles sont les vertus qui lui sont attribuées.
Il peut se consommer frais, mais gare dès lors à son amertume et à la puissance de son goût susceptible de voler la vedette aux mets qu’il parfume. Séché, il garde l’essentiel de ses propriétés gustatives.
Le laurier préfère les sols riches et frais. Il lui faut beaucoup de soleil. Ses feuilles se récoltent toute l’année.

 

  • La mentheMenthe

Avec au moins 25 variétés et plusieurs centaines de variantes hybrides, la menthe est à l’origine européenne. En France, on l’a longtemps consommée sous forme d’infusion avant de l’inclure dans de multiples préparations culinaires.
La menthe pousse très facilement. Il lui faut à la fois du soleil et de l’humidité pour s’épanouir. On la récolte du printemps à la fin de l’été.

  • L’origan

Baptisé aussi marjolaine sauvage ou thym du berger, l’origan pousse sour forme de petit arbrisseau sur les pentes du bassin méditerranéen.
Avant d’enjôler les plats méridionaux, il fut consommé en décoction ou préparé sous forme de cataplasmes pour soigner les plaies : on a loué dès l’Antiquité ses vertus antalgiques, antiseptiques, antispasmodiques, digestives, antitussives et expectorantes.
Il s’utilise frais ou séché en froissant ses feuilles et ses fleurs. Ce sont d’ailleurs ces dernières, de couleur rose pâle à rouge, qui dégagent le plus de parfum et d’arôme.
Semé en mars-avril, l’origan se récolte du printemps à l’automne.

Également nommée aigrette, surelle ou encore patience acide, l’oseille était très prisée par les gourmets égyptiens. En France, il faut attendre le XVIe siècle pour la voir appréciée pour ses vertus tant médicinales (infusions, cataplasmes) que gustatives : son acidité réveille les plats. L’oseille sauvage, la Large de Belleville ou encore l’oseille des Alpes (ou oseille rouge) sont les variétés les plus répandues.
L’oseille est une plante résistante, aux racines profondément ancrées dans le sol. Semée au printemps, on peut en récolter les feuilles trois mois après les semis, jusqu’à fin octobre.

À la fois condiment et garniture, originaire de l’Asie du Sud-Ouest et d’Afrique du Nord, le persil était utilisé par les Grecs pour les rites funéraires, et par les Romains pour parfumer l’air et ainsi lutter contre les mauvaises odeurs… Largement réhabilité depuis, il est devenu aujourd’hui l’aromate le plus utilisé en cuisine. Il existe trois variétés de persil. Le plat est le plus goûteux, le frisé est davantage apprécié pour la décoration. Le persil tubéreux (un légume-racine ressemblant fort au panais) au goût proche du céleri-rave, est beaucoup plus rare sur les étals. Il agrémente volontiers le pot-au-feu.
Plante bisannuelle de climat tempéré, le persil pousse dans les sols riches en humus. Il est sensible au froid. Semé de mars à septembre, il se récolte du mois d’avril aux premiers frimas de l’hiver.

  • Le romarin

Surnommé « herbe aux couronnes » ou « encensier », le romarin nous vient lui aussi du pourtour méditérannéen. Il doit son nom, du latin ros marinus (rosée marine), à sa facilité à pousser en bord de mer. Il a longtemps été cultivé pour son parfum agréable. Au Moyen-Age, il fut l’un des ingrédients de base du fameux « vinaigre des quatre voleurs » (avec la menthe, la sauge, l’ail, le camphre…), loué pour ses propriétés antiseptiques lors des épidémies de peste. Plus de 150 variétés de romarin existent. La plus utilisée est le romarin officinal.

  • La sarriette

Le « poivre d’âne », ou l’ « herbe aux haricots » connaît une quinzaine de variétés. En France, on cultive principalement la sarriette commune (ou sarriette d’été), dont le parfum est délicat, et la sarriette vivace (ou sarriette d’hiver), beaucoup plus corsée. Cette herbe aromatique au caractère bien trempé  a longtemps remplacé le poivre pour relever les plats. Au XVIe siècle, elle entrait dans la composition de « l’eau d’arquebusade » soignant les blessés.
Elle perd beaucoup de son arôme en séchant. Mieux vaut l’utiliser fraîche.
Plantée au printemps et à l’automne, elle se récolte tout l’été, jusqu’en octobre.

  • La saugeSauge

Du latin salvia (guérir), la sauge était appréciée des Romains pour ses vertus médicinales et toniques. Les Grecs la conservaient confite dans du vinaigre.
Les feuilles duveteuses de la sauge se consomment fraîches. Leur goût a tendance à s’altérer en séchant.
Plantée au printemps, elle fleurit en été. Ses feuilles se récoltent toute l’année.

  • Le thym

Le thym (du grec thio – « je parfume ») était utilisé par les Egyptiens pour embaumer les défunts. Les Grecs le brûlaient pour célébrer les dieux et les Romains en parfumaient la maison ou le bain.
Il existe plusieurs variétés développant des arômes parfois étonnants, comme le Lemon Curd et son parfum de citron ou le Pinewood et sa senteur de pin. On l’appelle farigoule ou serpolet dans sa version sauvage. Celui que l’on consomme le plus souvent est le thym commun.
Au Moyen-Age, on prêtait au thym tant de vertus qu’il était considéré comme une panacée universelle (notamment pour son action sur les voies respiratoires). Son miel aurait de fortes propriétés antiseptiques.
Le thym conserve ses vertus aromatiques une fois sec.
Les sols légers et drainants lui conviennent particulièrement. Il lui faut beaucoup de soleil. Planté par bouturage de préférence en juillet et août, son feuillage persistant se récolte toute l’année.

Source: https://www.lesfruitsetlegumesfrais.com/

Le jardin au mois d'août

Par Le 23/08/2020

Que faire en août au jardin ?

Le mois d'août est souvent synonyme de vacances mais il reste beaucoup de choses à faire au jardin. La saison des récoltes de fruits et légumes bat son plein.

Jardin sauvage en été

Les plantes de serre

La chaleur de l'été est favorable aux boutures de saison que l'on place, de préférence, dans une serre.

Les plantes en pots et fleurs du jardin (jardin d'ornement)

Faites dès maintenant semis et boutures pour fleurir votre jardin dès le printemps prochain.

Les légumes

Que de bonheur de savourer les légumes de saison : tomatesharicotsbetteravescourgettes et entretenir le potager en août. Mais le temps des semis et plantation des légumes de l'hiver a sonné. Au travail !

Les arbres fruitiers et petits fruits (verger)

Les récoltes de fruits comme les cerises sont finies, celles d'abricots et de pêches sont en cours et vont venir les récoltes de pommespoires, etc. L'entretien est aussi au planning des gestes à faire au verger en août

Les arbres, arbustes et rosiers

Encore et toujours des boutures. Août est le mois de prédilection pour faire des boutures d'arbustes.

Le bassin et la pelouse

  • Avec la chaleur estivale, contrôlez souvent le niveau de l'eau de votre bassin
  • pensez à couper court votre gazon pour éviter qu'il ne brûle avec le soleil.

Sources: https://www.rustica.fr/

Fruits et légumes du mois de AOUT

Par Le 23/08/2020

Fruits et le gumes aou t

Une bonne cuisine, c’est avant tout celle où l’on mange des produits de qualité de manière équilibrée. Pour cela, il convient d’être en harmonie avec la Terre et donc de prendre en compte le rythme de la nature et la biodiversité. Et pour être sûr de ce qui se trouve dans notre assiette, rien ne vaut un potager ! Découvrez le calendrier des fruits et légumes du mois d’août.  

La provenance et la saisonnalité

« Août mûrit les fruits, septembre les cueille. » Synonyme de vacances, août est le mois le plus chaud de l’année. Farniente et cueillette sont au rendez-vous. Les fruits sont gorgés de soleil et d’eau par le mois de juillet, c’est donc le moment de profiter des premières poires d’été, des mûres et mirabelles. Amoureux des champignons, les cèpes se dévoilent dans les sous-bois : à vos paniers ! Du côté des légumes, c’est la pleine saison des haricots verts et patates douces. Les recettes ne vont pas manquer pour déguster tout ce beau monde !

Fruits et légumes Août

Les fruits et légumes de saison sont définis par le climat local de leur culture. Voici un calendrier pour vous aider à faire vos courses pour le mois d’août. Privilégiez les circuits courts pour réduire l’impact carbone et soutenir les agriculteurs de votre région.

calendrier fruits et légumes août

’Consommer un produit de saison, c’est :

  • Meilleur pour la santé
  • Du goût et de la fraîcheur
  • Faire du bien à notre porte-monnaie
  • Soutenir les agriculteurs de nos régions
  • Diminuer notre impact environnemental
  • Faire des découvertes culinaires

Consommer un produit hors saison, c’est :

  • Privilégier les pesticides
  • Engendrer un bilan carbone négatif dû aux transports des marchandises
  • Un produit avec peu de goût et sans apports nutritifs pour la santé
  • Coûteux
  • Un désastre écologique pour la planète

Source: https://larecette.net/les-fruits-et-legumes-du-mois-d-aout/

Le petit déjeuner idéal

Par Le 12/08/2020

Depuis l’enfance, on nous répète que le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée. Mais que doit-on manger le matin ? Le petit déjeuner permet de rattraper les pertes caloriques après plus ou moins 8 heures de jeun de la nuit.

Lorsque le petit déjeuner est pris correctement, il nous apporte 30% des besoins énergétiques dont le corps aurait besoin au cours de la journée.

Prendre le petit déjeuner est donc capital pour nous permettre d’alimenter en énergie les muscles et le cerveau. Diversifier les aliments présents au petit déjeuner ne ferait qu’offrir un large panel de goût et d’une richesse nutritionnelle avantageuse pour l’organisme. D’une manière générale, le petit déjeuner est à prendre dans l’heure qui suit le lever.

 

QU’EST T-IL CONSEILLÉ DE MANGER AU PETIT DÉJEUNER ?

Avant tout, de la protéine à consommer systématiquement chaque matin. Si nous nous habituons à manger des protéines le matin, nous gagnerons en masse maigre et perdrons en masse grasse.

MANGER DES PROTÉINES LE MATIN

manger protéine le matin

Le starter de journée que l’organisme fabrique est un neuromédiateur : la Dopamine, afin de stimuler notre envie de nous lever et de mener à bien notre journée. La dopamine est synthétisée à partir d’un acide aminé des protéines animales. Voilà pourquoi il est intéressant de prendre un petit déjeuner protéiné contenant du fromage blanc, des œufs.

LE FROMAGE BLANC 

Le fromage blanc est produit à partir de lait caillé et du lactosérum. Il contient peu de gras et de glucides. C’est pour cela qu’il est  classé parmi les produits réputés pour maigrir.

De tous les produits découlant du lait, le fromage blanc est le plus facile à digérer, car son lactose a subi une transformation par ferments lactiques.

C’est un aliment prédigéré bien toléré, mais attention aux Le fromage blanc. Si vous ne digérez pas le lait orientez vous vers une autre source de protéine. Actuellement, le fromage blanc fait partie des piliers de différents régimes amincissant comme le régime hyperprotéiné du Dr Dukan. Un régime privatif que je me dois d’ailleurs de vous déconseiller. Gardez en tête que vous pouvez atteindre vos objectifs tout en mangeant en fonction de vos besoins. La restriction n’entraine que des troubles du comportement alimentaire qui sont négatifs.

Revenons maintenant à notre sujet. Composé de calcium, des protéines, du phosphore, des glucides, des vitamines et une petite quantité de matière grasse, on concède au fromage blanc des pouvoirs d’accélérer et de favoriser la perte de poids. En effet, le calcium contenu dans le fromage blanc accroit la vitesse de métabolisme des graisses.

Grâce aux protéines, le fromage blanc a un indice de satiété très élevé. Ce qui le catégorise parmi les meilleurs aliments coupe-faim. Bref, un aliment rassasiant peu calorique.

Par ailleurs, grâce à sa concentration de protéine, le fromage blanc est parfait pour le maintien et le renforcement des muscles. Son apport en vitamine A est bien utile pour la croissance et le développement des cellules. Tandis que les vitamines B transforment les aliments ingérés en énergie.

Ainsi, le fromage blanc contiendra par exemple 46µg de vitamine B9.

DES ŒUFS

Les œufs sont une excellente source de protéines. On l’utilise comme aliment de référence pour évaluer la qualité des autres protéines alimentaires. Si un œuf pèse environ 60 grammes, l’unité apporte 146Kcal au 100g.

Pendant longtemps, les nutritionnistes ont cherché s’il fallait limiter la consommation d’œufs due leur haute teneur en cholestérol, ou au contraire, le conseiller pour la qualité de leurs protéines, des vitamines et minéraux essentiels qu’ils contiennent.

Le rapport de nombreuses expériences affirme que la consommation d’un œuf par jour est tout à fait acceptable, même chez les individus ayant un taux de cholestérol élevé. Il pourrait même aider à élever le taux de bon cholestérol HDL selon un étude On notera donc la polyvalence de l’œuf ainsi que sa valeur nutritive élevée, surtout en protéines, pour une dépense  modique.

À ce sujet, je vous invite à lire les mensonges courants sur le cholestérol.

Un petit déjeuner riche en protéines restreint notre apport en calories pour le reste de la journée. Inversement, ce genre de petit déjeuner augmente l’activité de nos hormones de satiété. Au final, cela entraîne une diminution de notre faim et de nos envies de nourriture.

MANGER GRAS LE MATIN

manger le gras le matin

L’organisme a quotidiennement besoin d’acides gras essentiels de type oméga 3, pour son état de santé, notamment  pour réduire les risques cardio-vasculaires, la dégénérescence neuronale et pour contrôler les mécanismes inflammatoires.

Le matin est le bon moment pour manger du gras. En effet, la sécrétion de lipases, enzymes spécialisées dans la digestion des graisses, est à son maximum à cette période de la journée.

La lipase est une enzyme qui permet une meilleure assimilation des graisses pour les réutiliser en tant qu’énergie. Elle joue un rôle de transporteur.

Les  acides gras pourront servir durant la nuit, soit de carburant énergétique, soit de matériau de construction. C’est un rempart contre l’accumulation de graisses dans les autres cellules qui forment les tissus adipeux.

Parmi les aliments contenant de la bonne graisse, on notera les amandes et noix, les fromages au lait cru  et l’avocat qui est riche en oméga 9.

DES OLÉAGINEUX : DES AMANDES OU DES NOIX

Les amandes et les noix sont des oléagineux parfois considérés comme des fruits secs. Ces derniers ont des effets bénéfiques reconnus pour la santé : baisse du risque de mortalité, du risque de cancer du pancréas, amélioration nutritionnelle. Comme les autres aliments gras, il est conseillé d’en consommer le matin.

Ces fruits ont l’avantage d’être riches en graisses mono et poly- insaturées ; caloriques certes, mais  ce sont de “bon gras”. Celui qui permet de diminuer le taux de mauvais cholestérol. Et comme les fruits à coque sont riches en fibres.

Ces fruits contiennent également des protéines, des vitamines, des minéraux tels que calcium, magnésium, phosphore et potassium, et des oligo-éléments, à savoir zinc et cuivre. Mais encore, les noix ont aussi beaucoup de l-arginine. Une substance qui peut améliorer la santé des parois des artères en les rendant plus flexibles et moins exposées aux caillots sanguins.

Par ailleurs, ces noix contiennent de la vitamine E, un antioxydant contre les radicaux libres, responsables de l’oxydation des cellules. Elles renferment aussi des phytostérols réducteurs du taux de cholestérol.

De plus, les noix et amandes ne sont pas chères, faciles à conserver et pratiques à emmener.

DU FROMAGE AU LAIT CRU

Les dérivés du lait cru, comme le fromage camembert, le brie, le yaourt ou le fromage blancs, apportent des probiotiques qui préservent le microbiote intestinal. 

Le lait cru contient le glutathion, un antioxydant base de notre système immunitaire. D’autre part, des études scientifiques récentes effectuées sur des dizaines de milliers d’enfants montrent que ceux consommant du lait cru présentent moins d’allergies, d’asthme et de rhume des foins. Cru, en effet, car ce procédé n’a presque pas dénaturé le lait et ses contenus nutritionnels.

Notons qu’une intolérance au lactose peut touchée certains individus à qui il sera déconseillé de consommer des produits laitiers.

AVOCAT

Savez- vous que l’avocat est un fruit riche en « bons lipides » appelés oméga 9 ? Calorique, riche en acides gras insaturés, pourtant il peut être dégusté lors d’un régime grâce à ses fibres.  Un avocat pesant 100g, renferme 6,7g de fibres et des oligo-éléments. Il est aussi riche en vitamines. L’avocat est composé de complexes B, de vitamines E et K. Il n’a pas de cholestérol.

L’avocat est riche en acides gras mono-insaturés. Ces derniers favorisent l’augmentation de la production de « bon cholestérol », un des responsables de l’élimination des triglycérides. Rappelons que les triglycérides sont une des causes de la raideur des vaisseaux sanguins.

En consommant du bon cholestérol donc, on augmente nos chances d’éliminer les triglycérides ! De plus, les fibres de l’avocat, solubles et insolubles, contribuent aussi à la prévention des maladies cardiovasculaires car elles réduisent l’absorption des acides biliaires.

Dans la lutte contre le cancer, le magnésium participe au bon fonctionnement du système immunitaire, mais aussi à la contraction musculaire et à la croissance osseuse et dentaire. Le cuivre, quant à lui,  participe à la défense de l’organisme contre les radicaux libres. Il est aussi le constituant plusieurs enzymes. Quant au phosphore, il participe à la croissance et la régénérescence des tissus.

La vitamine A de l‘avocat permet d’entretenir la vue tout en prévenant de la cataracte et du vieillissement oculaire.

En le mangeant et en le faisant en masque de beauté, l’avocat lutte contre la sècheresse de la peau et des cheveux,  grâce aux vitamines E et K ainsi qu’au zinc. La vitamine E favorise l’élasticité de la peau tandis que le zinc et la vitamine K participent dans la cicatrisation de celle-ci. Comme le persil, l’avocat neutralise la mauvaise haleine. Ils nettoient le corps et aident le foie.

DES ALIMENTS À INDICE GLYCÉMIQUE FAIBLE OU MODÉRÉ

manger le matin

Au petit déjeuner, il est conseillé de consommer des aliments à index glucidique (IG) bas pour une élévation progressive de la glycémie. Ces aliments sont des produits à sucres lents. Rappelons que plus l’index glycémique (IG) est bas, moins excessive est la production d’insuline et plus la diffusion de l’énergie est lente

Les exemples de sucres lents pour le petit-déjeuner sont le pain complet, les flocons d’avoines et les fruits frais entiers.

LE PAIN COMPLET

Le pain complet n’est pas moins calorique que le pain blanc. En effet, ils représentent presque les mêmes proportions à poids égal. Fait avec de la farine peu raffinée, le pain complet contient proportionnellement 2 à 3 fois plus de minéraux, d’oligoéléments et de vitamines que le pain blanc. Il permet de lutter contre le creux de 11H00. Attention, si vous être hypersensible au gluten, le blé du pain complet pourrait vous indisposer.

De nombreuses céréales contiennent du gluten et des pesticides. Sans manger moins de céréales, il suffit de bien les choisir. C’est à dire en tenant compte de leur contenance en gluten et en privilégiant les céréales bio.

LES FLOCONS D’AVOINES

Qualitativement, les flocons d’avoine sont classés parmi les meilleures céréales. En effet, les flocons d’avoine sont consommés pour leur capacité à faire baisser le taux de cholestérol dans le sang, grâce au bêta-glucane contenu dans l’avoine. Il  permet la réabsorption des sels biliaires dans l’intestin, générant ainsi une baisse de production du cholestérol hépatique.

Au niveau glycémique, l’avoine est connu pour une assimilation très lente en énergie grâce à ses fibres. Pour cela, il sera l’ami des sportif.

Riche en minéraux, l’avoine est utilisée comme une hydratante, apaisante et réparatrice pour la peau. Grâce à sa teneur importante en vitamine E, l’avoine possède des pouvoirs antioxydants qui agissent directement sur les cellules de l’épiderme.

LES FRUITS FRAIS ENTIERS

Les fruits entiers avec peau et chaire sont riches en eau, en fibres, minéraux et vitamines comme fruits à éviter pendant un régime. Tous ces éléments nous aideraient à nous garder hydrater et à ne pas être constipé, car la peau des fruits entiers contient des nutriments relativement mieux conservés que dans le jus de fruit.

De plus, les fruits sont riches en fructose, un type de sucre qui est bien assimilé par l’organisme. L’énergie produite dès le matin par la consommation de fruit  sera plus que bénéfique pour le cerveau qui doit remplir ses fonctions basiques.

Ainsi, manger un fruit au petit déjeuner nous aidera à réguler notre transit intestinal, à nous sentir plus rassasié et de meilleure humeur. Attention toutefois aux fruits à éviter pendant un régime.

LES ALIMENTS À ÉVITER AU PETIT DÉJEUNER

aliments a ne pas manger le matin

C’est vrai, on a l’embarras du choix pour faire un vrai petit déjeuner, mais le choix doit être judicieux entre bienfaits et préférences. La consommation quotidienne de glucides ne doit pas dépasser 210 grammes par jour,  on les répartira dans les trois repas quotidiens, majoritairement au petit déjeuner.

LES SUCRES RAPIDES : JUS DE FRUIT ET CONFITURE

La glycémie est la mesure du taux de sucre dans le sang. Les produits qui font monter rapidement la glycémie ont un IG élevé. Quand le taux de sucre dans le sang est trop élevé, notre pancréas se voit envoyer l’insuline qui aura pour mission de transporter  cet excédent dans des cellules adipeuses sous forme de graisse.

Pour faire simple, manger trop sucré le matin vous fera prendre du poids et de surcroît être victime d’un coup de barre à peine une heure après votre petit déjeuner.

Comme jus de fruit et confiture contiennent tous les deux des sucres rapides, ces aliments ne nous rassasient pas et nous obligent à grignoter une demi-heure plus tard car nous aurions faim et nous manquerions d’énergie. Privilégiez des sucres plus lent comme les fruits. Le matin,  n’hésitez pas à manger une portion de 150 à 200 grammes de kiwi ananas ou de fruits rouges.

LES CÉRÉALES QUI TROMPENT L’ŒIL

Les céréales au petit déjeuner sont faciles à préparer, et leurs étiquettes nous renseignent qu’elles sont plus riches en fibres, en vitamines, en minéraux et en antioxydants.  Mais hélas, la réalité est bien différente : les céréales sur le marché sont pleines de sucre, avec un taux de matières grasses élevé et des paquets aux inscriptions mensongères.

En 2008, une étude effectuée sur une soixantaine de produits consommés par les enfants et les adolescents, révélait une trop forte concentration en sucre ajouté et en matières grasses qui générerait une obésité.

En France, le petit déjeuner des enfants est la céréale en boite. Aujourd’hui, on constate que l’obésité modérée des enfants est estimée à 15 % contre 3% vers les 1960. Les études conféreraient cette hausse à la composition du petit déjeuner entre autres.

LE PAIN BLANC

Du pain blanc au matin présente un réel danger, si on en mange trop. Le pain blanc se trouve parmi les aliments à IG élevé car il est composé à 85% d’amidon. Donc, même si le pain blanc n’est pas sucré au goût, il contient théoriquement 85% de sucre. De plus, il fait grimper notre taux de glycémie et entraîne une énorme production d’insuline afin de faire descendre rapidement cette hausse.

Par ailleurs, à long terme, cette augmentation aura pour effet une insensibilisation des cellules de notre corps à l’insuline appelée résistance à l’insuline.

Progressivement, cette dernière peut être  (conséquences des pics à répétition) du diabète de type 2.  Ensuite, le corps stockera sous forme de gras l’excès de sucre inutilisé.

Récemment, des études on conclut que pour 100 grammes de pain blanc, c’est 50% des apports journaliers recommandés en sel qui est entamé. On sait que trop de sel favorise les maladies cardio-vasculaires…

LES VIENNOISERIES : DES BOMBES CALORIQUES

L’habitude alimentaire du matin tend souvent vers les aliments sucrés et féculents. Les viennoiseries prises lors d’un bon petit déjeuner, peuvent contenir 1 à 5 morceaux de sucre. Qu’elle soit artisanale ou industrielle, leurs valeurs nutritives à poids égal ne sont relativement pas différentes.

La composition très calorique des viennoiseries, très riches en matières grasses et en sucres, n’apporte aucun autre nutriment intéressant comme les vitamines ou les minéraux. Par exemple, un croissant de 40g  apporte 10g de matières grasses alors qu’une tranche de pain du même poids n’en apporte que 1g.

Les matières grasses présentes sont pleines de cholestérol. Et  l’excès de cholestérol favorise  les risques de problème cardiovasculaire.

UN MENU DE PETIT DÉJEUNER COMPLET

Voici un exemple de petit déjeuner pouvant vous permettre de démarrer la journée sur les chapeaux de roue.

Un bol de fromage blanc saupoudré d’une poignée d’amande concassée et de fraises entières. Accompagné de deux tranches de pain complet avec un œuf à la coque (ou une portion de brie), du beurre et une tasse de café ou thé.

Les bienfaits du miel

Par Le 12/08/2020

La fabrication du miel par les abeilles est un des grands miracles de la nature : pour produire 500 grammes de miel, les abeilles doivent butiner 8 millions de fleurs. Ces dernières années, la consommation de miel a explosé et le miel est même devenu un argument marketing à la mode. Mais mérite-t-il vraiment sa réputation ? Quels sont ses bienfaits et comment être sûr de choisir un miel de qualité ? Avec l’aide du nutritionniste Anthony Berthou de La santé par la nutrition, on vous livre tout sur le précieux liquide doré.

Le miel, une bonne alternative au sucre de table

Contrairement au sucre de table, le miel est un produit pur qui ne subit pas de transformation. Pour produire le miel, les abeilles butinent le nectar des fleurs puis se le transmettent d’abeille en abeille à l’intérieur de la ruche. Le nectar est alors peu à peu “digéré” et enrichi par les enzymes que chacune d’entre elles sécrète. Grâce à ce processus, le miel est riche en minéraux (magnésium, calcium, potassium, fer) et en vitamines (B et C), même si les quantités restent faibles. À l’inverse, le sucre de table subit un processus de raffinage qui détruit tous ses nutriments.

Les remèdes de grand-mère conseillent d’ajouter du miel à son infusion pour guérir à peu près tous les maux … et nos mamies ont loin d’avoir tort ! Le miel est un puissant antiseptique qui va ralentir la prolifération des bactéries. Une cuillère de miel quotidienne en période de maladie peut aider à se débarrasser d’un vilain rhume. Il va aussi apaiser les irritations et toux en déposant une paroi protectrice dans la gorge. Mention spéciale pour le miel de manuka, dont les vertus uniques permettent de l’élever au rang de “super aliment”, qu’on utilise même en médecine pour ses vertus cicatrisantes.

Le miel est également moins calorique que le sucre de table et il possède un pouvoir sucrant 30% à 40% supérieur au sucre de table : on peut ainsi se permettre d’en mettre moins. Enfin, le miel est aussi connu pour sa teneurs en antioxydants, des molécules qui aident à prévenir le cancer et les maladies dégénératives. Plus le miel est foncé (comme le miel de sarrasin ou le miel de châtaignier), plus il est riche en antioxydants ! Cependant, le pouvoir antioxydant de la plupart des miels reste relativement faible par rapport à celui des fruits et légumes.

Le miel, c’est 80% de sucre

Si l’on confère toutes ces vertus au miel, il ne faut pas oublier que dans 100 grammes de miel, il y a au moins 80 grammes de sucre ! Tous les miels ne se valent pas, car leur composition dépend de l’origine du miel et des fleurs butinées par les abeilles. Mais, en moyenne, une cuillère à café de miel (8g de sucre) représente 30% de la consommation journalière maximale recommandée par l’OMS.  

1 c.s. rase de miel = 2 morceaux de sucre

Selon son origine, le miel est composé d’environ 55% de fructose, un sucre naturel qui est aussi celui que l’on trouve dans les fruits. Si le fructose peut sembler un bon argument en faveur du miel, il faut en réalité savoir que seul notre foie est capable de métaboliser le fructose (voir notre article sur le sucre), à l’inverse d’autres sucres comme le glucose qui peuvent être utilisés par le foie mais aussi par les muscles et le cerveau. Or, notre alimentation quotidienne contient déjà trop de fructose par rapport à la capacité de notre foie à le traiter. En effet, le fructose est ajouté dans de nombreux produits industriels (céréales, pizzas, gâteaux, sauces…). Lorsque le fructose est en excès dans notre organisme, il va alors être directement stocké dans le foie sous forme de graisses. Ce syndrome du “foie gras” augmente ainsi les risques de diabète et favorise la résistance à l’insuline.

Le miel ne résout pas non plus le problème de l’addiction au sucre. Tout comme le sucre de table, il active dans notre cerveau le circuit de récompense, qui va nous pousser à consommer à nouveau des produits sucrés.

Finalement, le miel vaut toujours mieux que le sucre, nutritionnellement comme gustativement … mais tout est dans la juste mesure ! On peut tout à fait intégrer le miel dans le cadre d’une alimentation équilibrée, mais on le fait avec modération et en surveillant ses apports globaux en sucres (et notamment en sucres cachés, que l’on trouve dans les produits transformés).

Comment bien choisir son miel ?

Les aliments naturels étant en vogue ces dernières années, le miel connaît un succès sans précédent : rien qu’en 5 ans, la demande mondiale a augmenté de 60% ! Malheureusement, cette demande colossale a eu pour conséquence d’ouvrir le marché à l’importation massive de miels trafiqués, qu’on appelle les miels frelatés. Le plus souvent, ces miels ont été dilués avec des sirops de sucre, du glucose commercial ou de l’eau. Selon des tests réalisés en 2015, près d’un tiers des miels vendus en Europe seraient frelatés, donc frauduleux !  Les pays asiatiques, l’Espagne et l’Ukraine sont malheureusement connus pour l’exportation de miels non réglementaires à bas prix.

Mais comment éviter ces miels frelatés ? Tout d’abord, il faut délaisser les produits comportant la mention “Mélange de miels UE et hors UE” dont la traçabilité est faible : ils ne garantissent pas que le miel respecte les critères européens qui imposent que l’appellation “Miel” ne s’applique que pour du miel pur. Le prix est également un bon indice pour détecter les miels frelatés : un miel trop bon marché (à moins de 10€ le kilo), devrait vous mettre la puce à l’oreille. Malheureusement, le gouvernement a refusé d’inscrire dans la loi sur l’alimentation (Egalim) l’étiquetage obligatoire du (ou des) pays d’origine du miel.

L’idéal est de consommer du miel produit en France. La législation française est plus stricte que les réglementations européennes, et garantit un produit très contrôlé. Encore mieux, grâce à la mention “récolté et mis en pot par l’apiculteur”, vous pouvez être certain que votre miel n’a subi aucune transformation.

Par ailleurs, il est essentiel de choisir un miel bio, pour votre santé comme pour la survie des abeilles ! En effet, les fleurs butinées pour produire le miel sont susceptibles d’être contaminées par les pesticides chimiques utilisés en agriculture. Ces pesticides vont à leur tour contaminer le miel et mettre en danger les abeilles. À l’achat, on privilégie un miel qui  dispose du label bio français (Agriculture Biologique) et/ou européen (Eurofeuille), qui garantissent une production de miel sans traitement chimique et respectueuse de la faune et de la flore. Les labels Nature & Progrès et Demeter sont encore plus exigeants, notamment sur la qualité des lieux de butinage des abeilles (zones sauvages et biologiques).

 

Acheter respectueusement, c’est sauver les abeilles !

S’il existe autant de fraudes sur le marché, c’est malheureusement parce que l’offre de miel n’arrive plus à suivre la demande. La surexploitation des ruches, les maladies parasitaires, la destruction de la biodiversité ainsi que l’usage intensif d’insecticides sur les cultures sont les facteurs d’un déclin dramatique des abeilles. La France et la Belgique sont les deux pays européens où les abeilles meurent le plus, avec 30% de disparition des colonies chaque année. La production de miel est donc impactée : entre 1990 et aujourd’hui, la quantité de miel produit en France a diminué de 50%.

Par ailleurs, si on a la chance pouvoir profiter des vertus du miel, il est aussi bon de rappeler que le miel est la nourriture des abeilles, et qu’elles le produisent en vue de faire leurs provisions pour l’hiver ! En ne laissant aucun miel aux abeilles pendant la saison hivernale, certains apiculteurs déciment la colonie. Or, les abeilles sont indispensables à la survie de la majorité des fleurs et espèces végétales, et donc de la production de céréales, fruits, légumes, noix, épices, cacao, café, etc. Ainsi, c’est 35% de la production alimentaire mondiale que l’on doit aux abeilles et qui risque de disparaître avec elles.

Le miel est un produit extrêmement précieux qu’il est donc important d’acheter en connaissance de cause. Pour cela, on favorise une apiculture respectueuse des abeilles, de leur écosystème et de l’environnement. Il est même aujourd’hui possible de parrainer une ruche en France pour favoriser la prolifération locale des abeilles, par exemple grâce au mouvement Un Toit pour les abeilles, ou encore à L’Association Mécènes et Parrains d’Abeilles (AMPA) .
Données www.yuka.com